Gautier Joseph-Isidore-Fabien-Brignoles
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-- GAUTIER Joseph-Isidore-Fabien-Brignoles ? (Brignoles, 20 janvier 1767 – Paris, 20 décembre 1824), fils de Louis, avocat à Brignoles et d’Anne de Minuty, est nommé le 11 frimaire par le district de Brignoles. Il est alors agent national du district
Entré le 14 novembre 1786 à la maison d’Institution d’Aix-en-Provence ayant fait ses classes d’humanités et de rhétorique au collège oratorien de Toulon, il est confrère de l’Oratoire et exerce comme préfet de pension (1787-1788), professeur de sixième (1788-1789) puis professeur de cinquième (1789-1790) à l’École militaire d’Effiat.
Signataire de la pétition du 17 floréal, il entre au Conseil des Cinq-Cents en 1798 comme élu du Var à la suite du coup d’État du 18 fructidor qui expulse la plupart des royalistes. Il ne parle pas à la tribune mais fait insérer deux lettres dans le Moniteur (2 prairial et 12 messidor an VI) où il dénonce les royalistes du Midi comme contre-révolutionnaires et les accuse de « piller et d’assassiner les patriotes ». Sans fonction publique sous l’Empire, il enseigne à partir de 1805 au sein de l’institution de l’ancien principal du collège de La Marche à Paris, M. Coisnon. Auteurs de nombreux écrits sous la Restauration, il est devenu un défenseur des Bourbons et aurait été, selon E. Lebrun, « le champion de tous les ministères » de 1814 à 1824.
[AD Var – L 1346 ; AD Bouches-du-Rhône – 40 H 13 f. 227 ; AN - F17/9558 ; F17/8836 ; MM 592 p. 288, 297 et 419 ; E. Lebrun, Essai historique sur la ville de Brignoles, Marseilles, Imp. Marseillaise, 1897, p.731-732]
