Chalret Jean-Jacques-Marie-Joseph

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- CHALRET Jean-Jacques-Marie-Joseph* (Villeneuve-d’Aveyron, 7 octobre 1744 – Villeneuve d'Aveyron, 7 septembre 1836), fils de Pierre, avocat, et de Françoise Bex, est nommé à l’unanimité des suffrages le 6 frimaire par le conseil d’administration du district de Villefranche.

Élève au collège des doctrinaires de Villefranche, il entre dans la congrégation de la Doctrine chrétienne et est revêtu de son habit le 19 septembre 1762, puis agrégé en son sein le 27 août 1765. Il y enseigne dans divers collèges tenus par celle-ci, à Moissac, à Lavaur, à Brive, à Périgueux et onze années encore au collège de l’Esquille à Toulouse. Ayant obtenu sa maîtrise ès arts à la Faculté de Toulouse le 28 mars 1775, il publie à Montauban en 1777 des Éléments d’Arithmétique, de géométrie et d’algèbre à l’usage des collège et demande, le 6 mars 1778, des lettres dimissoires à l’évêque de Rodez afin de prendre le sous-diaconat en la cathédrale de Montauban. Nommé professeur au collège de Montauban en 1784 sur une chaire établie par la province de Haute-Guyenne et qui est transférée à Cahors lors de la division de cette province en deux départements, il réside à Cahors de janvier à juillet 1792 puis de novembre 1792 à juillet 1793 comme professeur de mathématiques pures et de pilotage au collège. Il se marie le 30 juillet 1793 à Villeneuve-d'Aveyron avec Marie-Marguerite Chalret, fille de son parrain Jean-Jacques Chalret, homme de loi, ci-devant juge-bailli de Villeneuve.

Arrivé à Paris, il est l’un des dix maîtres de conférences de mathématiques. Signataire de la pétition du 2 germinal, de retour de l’école normale, il est nommé professeur de chimie et de physique expérimentale à l’école centrale de Rodez où il enseigne jusqu’à la fermeture de l’établissement. Il sollicite alors, le 12 frimaire an XI (3 décembre 1802), la perception de son canton d’origine, demande soutenue par le directeur des contributions du Département.

Sources

[AD Aveyron – 10 L 5 f. 50 v° ; 10 T 3.4 ; 11 T 1 (1) ; AD Lot – L sup 326 ; AD Haute-Garonne – 13 D 69 bis, 13 D 73 ; AN – C 338, dossier 1597 ; F17/1341/AB ; B. Paumes, Le collège royal de Cahors, Cahors, c.1890, p. 135 n.1 ; H. Affre, Biographies aveyronnaises, Rodez, 1881, p.114-15 ; BD P. Ferté « Étudiants du Rouergue »]