Vilatte Marc
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-- VILATTE Marc* (La Roque-Gageac, c. 1767 – Sarlat, 19 novembre 1843), fils de Louis et de Jeanne Chanet, est nommé le 1er frimaire par le district de Sarlat au terme d’un « examen impartial et sévère » portant sur « la moralité, le civisme et les talents » de chacun des candidats. Il est alors depuis le 8 brumaire (29 octobre 1794) bibliothécaire du district, nommé par arrêté du représentant du peuple en mission.
Assermenté le 20 février 1791 comme professeur au collège de Sarlat, ordonné prêtre par l’évêque constitutionnel de la Dordogne (Pierre Pontard), il devient vicaire à Sarlat à partir de mars 1792 et perçoit son traitement de 800 livres jusqu’au 16 brumaire an II – 6 novembre 1793, date de son abdication devant la municipalité de Sarlat à laquelle il remet ses lettres de prêtrise.
Signataire de la pétition du 17 floréal, l’école normale fermée, il réside toujours à Paris, Quai de l’Horloge, « chez le citoyen Laporte », lorsqu’il demande le 31 décembre 1802 au cardinal Caprara la réhabilitation de son mariage avec Charlotte Laporte : sa supplique est laconique. Avocat puis juge près le Tribunal civil de Sarlat il décède « célibataire » et « muni du Sacrement de l’Extrême-Onction ».
[AD Dordogne – 10 L 7 n° 180 p. 132, n° 151 p. 109, n° 189 p. 140 ; AN – F17/9558 ; AF IV 1912 d.3 p.183 ; R. Bouet, Dictionnaire biographique du Clergé du Périgord au temps de la Révolution française, tome 2, Piégut-Pluviers, 1994, notice 1810 ; X. Maréchaux, n° 4137]
