Racine ~Charles-François ?~

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- RACINE, « qui a cultivé et professé les sciences et les arts », est nommé le 1er frimaire par le district de La Grasse.

[AD Aude – 4 L 20 f.9v ; 4 L 162] Il s’agit peut-être de Charles François Racine (diocèse de Noyon, 26 novembre 1753 - ). Élève du collège du Plessis-Sorbonne, lauréat de poésie latine au concours général des collèges parisiens en 1768 pour la classe de troisième et en 1770 pour la classe de rhétorique, il réside au collège du cardinal Lemoine comme diacre et bachelier en théologie lorsqu’il est agrégé dans la classe des belles lettres de la Faculté des Arts de Paris en 1777. Désigné vers la fin de l’année 1778 comme remplaçant du professeur de belles lettres du collège royal de Toulouse, il est définitivement nommé en 1779. En janvier 1791, professeur d’éloquence au même collège, il déclare que « les épreuves alarmantes auxquelles sa santé avait été mises par les épreuves inséparables de sa profession, ne lui laissant plus un espoir, il se voit forcé d’interrompre le cours de ses occupations pour se livrer au repos ». Il demande alors à l’administration du collège de lui accorder sa retraite qui, pour 13 années d’exercice, se monte à 350 livres. Remplacé le 3 mars 1791, l’abbé Racine accepte la charge de suppléant de la classe de rhétorique mais refuse de prêter le serment imposé à tous les ecclésiastiques fonctionnaires publics. Il se livre alors l’instruction particulière de la grammaire française, du latin et de la géographie.

« Ex sous-diacre, marié et maître de pension à Sournia (Pyrénées-Orientales) », il est averti le 11 germinal an IV – 31 mars 1796 du recrutement du corps professoral de l’école centrale des Pyrénées-Orientales par une lettre circulaire de l’administration. Proposé pour la chaire de belles-lettres, il se présente au concours le 10 floréal suivant (29 avril) mais n’est pas retenu. En pluviôse an VII – janv.-fév. 1799, il est finalement nommé professeur de langues anciennes à cette même école centrale où il enseigne toujours en l’an XII.

Sources

[BHVP – recueil Egger, 10452 ; Archives de l’Université de Paris – registre n° 94 ; AD Haute Garonne – 2 D 3 ; 2 D 4 ; AD Pyrénées Orientales – L 211 ; L 1120 ; AN – F17/1341/AB ; F17/9558 ; Ph. Torreilles, « L’École centrale de Perpignan, 1796-1804 », Bulletin de la Société Agricole, Scientifique et Littéraire des Pyrénées Orientales, t. 35, 1894, p. 194-195]