Pontois Jean-Honoré
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-- PONTOIS Jean Honoré* (Poitiers, p. Saint-Paul, 16 mai 1763 – Thouars (Deux-Sèvres), 11 novembre 1831), fils de sieur Joseph, archiviste de Mrs de Malte au grand prieuré d’Aquitaine, et de Jeanne Chaigneau, est nommé le 5 frimaire par le district de Poitiers. « Avocat » en 1790, nommé professeur de troisième au collège de Poitiers le 24 janvier 1791 il est secrétaire de la Société populaire de Poitiers en nivôse en II lorsqu’il se marie religieusement de manière clandestine, le 5 janvier 1794, avec Félix-Radegonde Renault, fille de Louis-Gabriel et de Marie-Anne Faulcon. Il est alors depuis le 26 fructidor an II – 12 septembre 1794 professeur d’humanités au même collège.
Signataire de la pétition du 2 germinal, de retour de l’école normale, il accède par concours en messidor (juin-juillet 1795) à la chaire de belles-lettres à l’École centrale de la Vienne et ouvre à son domicile une pension qu’il présente au Ministre le 5 brumaire an VII – 26 octobre 1798 de la manière suivante : « Je cherche à remédier dans ma pension, dans laquelle je me borne à un petit nombre d’élèves, à la presque nullité de l’enseignement, dans quelques écoles primaires, et à la lacune qui se trouve dans l’organisation des écoles centrales, pour la partie des langues mortes, dont la connaissance approfondie est selon moi, plus que jamais, d’une utilité première. À mesure que mes jeunes gens se forment je les conduis aux différents cours de l’école centrale. L’an dernier j’en eus qui suivirent les cours de mathématiques, grammaire générale, belles lettres, dessin, tous avec succès et avec le plus grand agrément pour eux et pour les professeurs. » L’École centrale fermée, il obtient le 29 juillet 1804 la direction de l’école secondaire de Poitiers. Licencié ès lettres et licencié en droit, il devient le 4 mai 1809 directeur d’une petite institution à Poitiers (4 professeurs, 42 élèves dont 30 pensionnaires) puis, à partir de novembre 1812, à Bressuire (Deux-Sèvres). Nommé principal du collège de Thouars (Deux-Sèvres) le 23 mars 1816, il y exerce jusqu’à la liquidation de sa pension de retraite. Membre du Lycée des sciences et arts de Poitiers (devenu en 1802 Athénée) où il a inséré diverses pièces en vers et discours, il a aussi publié dans divers numéro du Journal de Poitiers et du département de la Vienne.
[AD Vienne – L 360 ; L 212 ; R 6 ; 5 Mi 1076 collection communale ; AN – C 338, dossier 1597 ; F17/1344/4 ; F17/2494 ; F17/21530 (dossier de retraite) ; Almanach de l’Université, 1812, p.242 ; Marquis de Roux, Histoire religieuse de la Révolution à Poitiers et dans la Vienne, Lyon, Lardanchet, 1952, p.212-213.]
