Poisson Louis-Julien

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- POISSON Louis-Julien* (Angers, p. La Trinité, 1er avril 1768 - ), fils d’un maître maçon, est nommé le 18 frimaire par le district d’Angers en remplacement de Héron, qui a refusé.

Étudiant en philosophie au petit séminaire, il déclare renoncer à l’état ecclésiastique à la Toussaint 1790 et s’engage comme précepteur chez Madame Bignon à Angers. Revenu sur sa décision, titulaire de la chapelle Saint-Jean et Saint-Mathieu à Juvardeil, il reçoit ses moindres à Pâques 1791 avant d’obtenir à La Trinité son sous-diaconat et son diaconat de l’évêque constitutionnel qui l’ordonne prêtre immédiatement après. Nommé vicaire de Saint-Nicolas au Capucins, assermenté à Angers le 25 septembre 1792, il est toujours en fonction aux Capucins lors de la remise des registres paroissiaux aux autorités. Il réside au Plessis Macé lorsqu’il épouse à La Meignanne le 14 germinal an II – 3 avril 1794 Marie-Madeleine Pagit (née à Louvaine le 22 juillet 1765).

Signataire de la pétition du 17 floréal, de retour de l’école normale, père de Louise-Marie née en septembre 1795, il obtient de l’administration du Département une place d’instituteur à Saint-Georges-sur-Loire. On le retrouve le 5 décembre 1818 lors de la réhabilitation religieuse de son mariage en l’église Saint-Maurice d’Angers.

Sources

[B. Bois, La vie scolaire en Anjou pendant la Révolution, 1789-1799, Paris, 1929, p. 269 ; AD Maine-et-Loire – 200 J, Perrin du Rouvray, Fiches biographiques sur le clergé, ms ; 2 L 132 ; AN - F17/9558]