Pelletier
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-- PELLETIER Jean Benoît (Noyon, Oise, paroisse St-Martin, 12 janvier 1761- ), fils de François, garçon cordonnier et de Marie-Marguerite Tabarin (ou Tabari), est nommé le 24 brumaire (14 novembre 1794) par le district de Dourdan. Ancien chef du bureau des subsistances, il a été nommé le 2 floréal an II – 21 avril 1794 instituteur de la commune de Dourdan par un arrêté municipal. Le 10 messidor suivant, il envoie au Comité d’instruction publique une série de questions sur la légalité de sa nomination, sur la possibilité de se procurer un adjoint, sur ses diverses obligations (doit-il meubler le local à ses frais et le chauffer en hiver ; peut-il forcer les parents à lui envoyer leurs enfants dès l’âge de six ans, jusqu’à quel âge les enfants sont-ils au compte de la nation ?). Le 7 vendémiaire an III (28 septembre 1794), son épouse a accouché d'un fils qui est prénommé Agricol deux jours plus tard, en référence probable à Agricol Viala.
L’école normale fermée, on le retrouve de 27 ventôse an VII – 17 mars 1799 comme membre fondateur et premier secrétaire de la Société littéraire de Dourdan. A la naissance de son fils Wilfrid-Eugène-Alexandre, le 24 brumaire an XIII (15 novembre 1804), il est dit marchand mercier. Veuf de sa première épouse, Louise-Michelle Justine Filleul, décédée à Dourdan le 20 août 1808 -il est alors dit receveur des contributions directes-, il se remarie le 31 janvier 1809 à Saint-Arnoult-en-Yvelines avec Françoise-Cécile Pierre, fille de feu François cultivateur. Il est alors qualifié lui-même de marchand.
[AD Seine-et-Oise - 2 LK 8 p. 185 ; AN – F17/3039 ; J. Guillaume, Procès-verbaux..., t.IV, Paris, 1901, p.760]
