Oulie Jacques père

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- OULIÉ Jacques père* (Cahors, p. La Daurade, 13 septembre 1728 - ), fils aîné de Guillaume, notaire, et d’Antoinette de Brigeon, est nommé le 5 frimaire par le directoire du district de Cahors. Père de famille, « répétiteur » laïc au collège de Cahors, il est élu notable de la Municipalité de Cahors le 17 février 1790 puis, le 13 novembre suivant, officier municipal. Assermenté, membre de la société populaire locale, il est choisi le 14 février 1791 comme principal et professeur de logique et de métaphysique du collège de Cahors où il enseigne aux côtés de son fils Antoine, nommé à cette date professeur de sixième. L’un et l’autre, membres de la garde nationale de Cahors depuis le 16 janvier 1792, touchent leur traitement de professeur jusqu’au trimestre d’avril 1793. Le collège fermé, Oulié père est nommé le 14 septembre 1793 membre du Comité de surveillance révolutionnaire de Cahors en exécution de l’arrêté de la Société républicaine locale et de celui du représentant du peuple G. Taillefer. Il est présent à toutes les séances du Comité révolutionnaire jusqu’au 19 frimaire an II – 9 décembre 1793, date à laquelle le comité est renouvelé par un arrêté de Paganel, représentant du peuple. Il se retire alors à Saint-Paul-de-Loubressac où il exploite un bien national récemment acquis.

À Paris, il intervient le 8 ventôse lors de la séance des débats de la leçon de géographie donnée par Mentelle. Signataire des pétitions du 2 germinal (parmi les initiateurs) et du 17 floréal, il semble avoir postulé en vain - à moins que ce ne soit son fils aîné - à la chaire de chimie et de physique expérimentale de l’école centrale du Lot. Président de l’assemblée cantonale de Cahors, il est nommé conseiller près la préfecture du Lot le 12 messidor an VIII – 1er juillet 1800, fonction qu’il exerce jusqu’en 1810 ou 1811, date probable de son décès.

Sources

[AD Lot – L 317 f. 103v-104r ; L 321 ; L 389 f.1-149 ; L sup. 754 f.4r ; 2 M 20 ; AM Cahors – 77/7 (Daurade) ; AN – C 338, dossier 1597 ; F17/9558 ; F1B1/169 (3) ; B. Paumes, Le collège de Cahors, Cahors, 1905, p. 77-78, 84-89 et 140-143 ; A. Combes, Analyse des registres municipaux de la commune de Cahors, Cahors, 1920, p. 35, 65, 88, 91, 93, 123, 127, 167, 180-181 et 231 ; E. Sol, Le clergé du Lot et le serment…, Paris, 1926, p. 73, 165]