Mure Etienne

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- MURE Etienne*, (La Ferté-sur-Grosne, commune de Saint-Ambreuil, Saône-et-Loire, 15 février 1769- Sennecey-le-Grand, Saône-et-Loire, 15 avril 1831) fils de Joseph, tonnelier à La Ferté, et de Marie Bailly, est nommé le 5 frimaire par le district de Dijon. Homme de loi élu le 22 janvier 1791 professeur de quatrième au collège de Dijon en remplacement d’un professeur insermenté, il est depuis les derniers mois de 1792 « attaché au service de la République dans le bataillon des grenadiers de la Côte d’Or » et demande par une pétition en date du 27 frimaire s’il doit se retirer de son bataillon stationné dans le département du Mont-Blanc pour se rendre à l’école normale.

Arrivé à Paris, il intervient à la séance de débat du 29 pluviôse (Analyse de l’entendement, Garat) et se retrouve parmi les pétitionnaires du 2 germinal et du 17 floréal. Désigné le 2 prairial suivant par le district de Dijon comme « professeur de l’histoire philosophique des peuples et l’économie politique » pour l’école centrale qui doit s’ouvrir, on apprend que « Le citoyen Etienne Mure élève de l’École normale s’est adonné à cette partie pour y puiser tous les principes moraux. Il a recueilli le fruit de ses travaux. Il est sans contredit propre pour cette place et avec d’autant plus de raison que probablement la morale est comprise dans cette partie de l’instruction ». Auteur de Considérations politiques sur la paix (s.l.n.d.), et d’un Essai sur l’instruction publique (s.l.n.d.), il est nommé à la chaire d’histoire de l’École centrale de la Côte d’Or où il enseigne de l’an IV à l’an XI (1796-1803), et d’où il passe au lycée de Dijon. Il cesse de professer le 7 mai 1810 et se fait remplacer par un maître d’étude ; sa pension est fixée en septembre suivant à 600 francs, soit la moitié de son traitement.

Sources

[AD Côte d’Or – L 1532* ; L 1534* ; L 1599* n° 16266 ; L 1080 ; L 1093 ; D 24 ; AD – Saône-et-Loire, 4 E 384/3 baptêmes de la paroisse de Saint-Ambreuil ; 5 E 512/12 (décès) ; AN - C 338, dossier 1597 ; F17/9558 ; F/17/1344/5 ; F17/21385/A  (dossier de retraite) ; M. Guy, « L’enseignement de l’histoire dans les écoles centrales an IV – an XII », Annales historiques de la Révolution française, 53, 1981, p.117]