Montbrial Jean-Baptiste cadet

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- MONTBRIAL Jean-Baptiste cadet (Queyssac, 10 mai 1759 - ), fils de Géraud, « bourgeois », et de Catherine Beysseing, est élu le 15 frimaire par le district de Brive où il est employé depuis peu comme commis.

Bachelier en théologie de l’Université de Paris, il est ordonné prêtre vers 1789 et devient vicaire de la paroisse de Collonges où il est arrêté à tort comme réfractaire avant d’être nommé, en avril-mai 1791, vicaire puis curé constitutionnel de Queyssac. Très probablement membre fondateur de la Société locale des Amis de la Constitution créée en 1791, il est loué pour son « zèle patriotique » et admis en 1793 à la Société populaire de Brive. Il abdique ses fonctions sacerdotales, épouse en 1794 Antoinette Veyssière et envoi au concours de l’an II un manuel d’instruction élémentaire intitulé Première éducation des enfants ou Règles simples, courtes et faciles pour préparer les enfants à entrer dans les écoles primaires.

L’école normale fermée, devenu père de deux enfants dont il soigne l’éducation (pensionnat, études longues), il se déclare « homme de lettres » sur divers documents officiels et enseigne comme instituteur à Beaulieu (c. 1798) où il devient chef d’institution vers 1801 et demande, les 23 septembre 1802 et 20 mars 1804, la réhabilitation de son mariage. Nommé maire de Queyssac cette même année 1804, il exerce conjointement vers 1808 comme régent de troisième et professeur d’une partie des mathématiques au collège d’Uzerche. Remplacé dans ses fonctions de maire en 1809 par son beau-frère Félicien Veyssière, il est porté la même année sur le « tableau des personnes notables » de la commune avec ses 2500 francs de revenus, ses « mœurs fort bonnes », son « attachement au gouvernement actuel non-équivoque » et sa « fortune fort médiocre avant la Révolution [qu’il] a augmenté des acquisitions de biens d’émigrés ». On sait que, devenu veuf, il est en 1813 régent de première d’humanités et de seconde de grammaire au collège d’Uzerche où il a été définitivement nommé le 19 février 1811.

Sources

[AD Corrèze – L 293 A f. 1 ; L 295 n° 162 ; L 320 ; L 760 ; AN – F17/1428 ; F17/1350 d.3 ; AF 1902 d. 6 pi. 58 ; D. XIX 21 ; Almanach de l’Université, 1812, p.175 ; P. Lagorce, Biographie succincte de J.B. Montbrial, multigr., 2 f. ; X. Maréchaux, n°3019 ; Harten n°1037]