Mercier Claude-François

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- MERCIER Claude-François* (Arbois, 1er décembre 1761 – 15 mars 1833), fils de Georges décédé cordonnier à Arbois, et d’Élisabeth Clerget, est nommé le 12 nivôse par le district d’Arbois.

Chef d’institution à Arbois depuis novembre 1789, il est qualifié d’« instructeur de la jeunesse » lorsqu’il est nommé par arrêté des représentants Bassal et Bernard le 21 septembre 1793 administrateur du district d’Arbois où il siège en qualité de vice-président du 3 brumaire an III – 24 octobre 1794 au 26 frimaire suivant (16 décembre 1794), date à laquelle il disparaît du directoire du district par suite de l’épuration arrêtée par le représentant Besson.

Signataire de la pétition du 2 germinal, de retour de l’école normale dont il dit avoir « suivi les cours jusque la fin de juin 1795 », il reprend ses fonctions de « grammairien » à Arbois où, en qualité d’« instituteur, ancien élève de l’école normale », il est choisi par la municipalité le 28 messidor an X – 17 juillet 1802 pour exercer les fonctions de régent des cinquième et sixième classes de l’école secondaire de la ville. Bachelier es lettres, régent des troisième et quatrième classes de la dite école depuis le 10 décembre 1810, il est nommé provisoirement le 19 novembre 1811 principal et régent d’humanités au collège de Luxeuil (Haute-Saône) d’où il demande, le 27 septembre 1827, la liquidation de sa pension de retraite. Marié et père de famille, il obtient le 12 mars 1829 une pension de 750 francs pour 24 années de services reconnus au sein de l’Instruction publique. Il s’adresse alors au Ministère pour que cette pension lui soit versée au plus vite : « L’exposant, sans fortune, dans sa soixante neuvième année, accablé d’infirmités graves, ne subsistant depuis près de vingt mois que des bienfaits de son gendre, lui-même sans fortune et père de famille, supplie votre Excellence de prendre en considération sa situation, et de vouloir bien lui faire expédier les mandats nécessaires pour être admis à toucher ». Décédé en mars 1833, sa fille Jeanne-Baptiste-Victoire, épouse Finot, se manifeste au mois de mai suivant en qualité de « fille unique et seule héritière du défunt » pour percevoir les arrérages de la pension.

Sources

[AD Jura – Lp 943 ; AN – C 338, dossier 1597 ; F17/8104 ; F17/1425 ; F17*/2185, n°186 ; F17/21309]