Maillet Claude-François

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- MAILLET Claude-François (La Flèche, 21 avril 1770 – 15 février 1848), fils de Claude-François, tanneur, et d’Élisabeth Le Masle, est nommé le 26 brumaire par le district de La Flèche. Nommé régent de quatrième et de cinquième au collège de Saumur le 18 avril 1791, il est depuis la fermeture de l’établissement en septembre 1793 en charge d’une école primaire établie à La Flèche.

L’école normale fermée, il ouvre et devient directeur le 22 novembre 1796 de l’école communale établie à Baugé où il demeure jusqu’en février 1800, époque de sa nomination à la direction de l’école secondaire communale de Beaufort qu’il quitte en février 1810 pour une place de principal au collège de Château-du-Loir où il ouvre une pension. Bachelier es lettres le 2 juin 1812, marié et père de 3 enfants en 1813, il est nommé le 4 janvier 1816 principal du collège de Saumur qu’il quitte en novembre 1824. Il ne réintègre l’instruction publique que deux ans plus tard avec une place de régent de cinquième et sixième au collège de Dreux puis, à partir du 19 mai 1828, comme « principal » du collège de Verdun où il demeure une année avant d’occuper pareille fonction à Château-du-Loir (août 1829 – octobre 1830) puis à Joigny (octobre 1830 – décembre 1831). Mis à la retraite en 1831 alors qu’il demandait seulement un changement d’affectation, il fait parvenir au CIP ses états de services qui rappellent qu’il est « entré dans l’enseignement à l’âge de 18 ou 19 ans » et qu’il fut « élève de la première École Normale ». Bien que muni de nombreuses recommandations des autorités locales par lesquelles il fut employé, la liquidation de sa retraite pose des problèmes relatifs à l’évaluation des revenus qu’il pouvait percevoir à la fin de sa carrière vu que « M. Maillet qui tenait le pensionnat à son compte n’avait pas de traitement en qualité de principal ». Sans emploi et « sans ressource » par suite de revers qui ont épuisés « la petite fortune que j’avais amassé pendant le cours de mes longs travaux », il trouve à s’employer dans la « Maison de Mr Gilly », maître d’institution à Paris, rue des Fossés-Saint-Victor et demande le 1er avril 1832, appuyé d’une recommandation d’un député d’Indre-et-Loire, que lui soit trouvé une place au sein de l’instruction publique ou que sa retraite soit liquidée au delà des 300 francs de secours annuels qui lui ont été attribués. Il se rend alors auprès d’un des membre du CIP qui lui aurait répondu que « tous mes services avaient été reconnus, que ma pension était fixée ; mais qu’il m’annonçait avec peine qu’il n’y avait pas de fonds pour la payer et que même on avait été obligé de vendre des rentes pour assurer une indemnité aux fonctionnaires qui se trouvaient dans le même cas que moi. » Il lui faut ainsi attendre le 14 janvier 1836 pour qu’un rapport du CIP liquide sa retraite à hauteur de 1320 francs pour 38 années de services reconnus au sein de l’instruction publique. Il réside alors à Dreux, chez Mr Roussel, maître de pension, et se trouve dans l’intention de s’établir chez Mlle Villière, à Saumur.

Sources

[AD Sarthe – L 457 ; AN – F17/1425 ; F17*/2186 n° 56 ; F17/21222 (dossier de retraite) ; Almanach de l’Université, 1812, p.74]