Lamy-Roullet François
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-- LAMY-ROULLET François (Condé-sur-l’Escaut (Nord), p. St-Wanon, c.1759 -), fils d’Athanase et de Barthélémie Tribout, figure sur la liste des candidats près le district de Nantes. Ancien élève de l’Université de Paris devenu directeur de l’école polysophique de Nantes, marié à Nantes le 12 floréal an II (1er mai 1794) avec Marie-Hélène-Françoise Duchon, native d’Ancenis, il est alors connu comme « Instituteur » à Nantes où il réside chez sa tante rue Abélard (section Marat) ; sa candidature est retenue le 13 frimaire à la majorité de 7 voix sur 8.
L’école normale fermée, il ne revient pas à Nantes en messidor (juin 1795) pour retirer les Séances de l’École normale et les Livres élémentaires qui lui ont été adressés par la Commission exécutive de l’Instruction publique. Il réside à Paris au numéro 698 de la rue d’Enfer, au coin de la rue Thomas, lorsqu’il adresse sa candidature à la chaire de langues anciennes de l’École centrale du Morbihan à laquelle il est nommé avec l’appui d’un rapport de Ginguené et des certificats de Gail, professeur de littérature grecque au Collège de France, Regnard, ancien principal du collège de Montaigu, Eymard, bibliothécaire d’une École centrale de Paris, Champagne, directeur de l’Institut des Boursiers du collège l’Égalité et ancien principal du collège Louis-le-Grand, Dumonchel, professeur des Ecoles centrales de la Seine et ancien professeur de l’Université de Paris et des représentants du peuple députés de la Loire-Inférieure Giraud, Grellier, Villers et Méaulle. Retenu à Issy-les-Moulineaux où son jeune épouse enseigne comme institutrice, il ne se rend pas à Vannes pour l’ouverture de l’École centrale au début de l’an VII et se fait remplacer en ventôse en VII (février-mars 1799).
[AD Loire Atlantique – L 1004 f. 109v°-110 ; L 618 ; AC Nantes – 1 E 45 (mariage, section Marat et Sans-Culottes) ; A. Mauricet, « L’école centrale du Morbihan », Revue de l’enseignement secondaire et supérieur, t.11 (9), 1er juin 1889, p.399 et 402 ; A. Becchia, Issy-les-Moulineaux, Histoire d’une commune suburbaine de Paris, Issy, 1977, p.110]
