Houdet Louis-Maurille

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- HOUDET Louis-Maurille* (Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire), 24 mai 1759 - ), est nommé le 15 frimaire par le district de Château-du-Loir au terme d’un examen « sur les principes de lecture, de l’écriture, les premiers éléments de calcul, de l’histoire, de la grammaire et de la morale ». Prêtre abdicataire, il est alors commis au bureau du dit district.

Nommé principal du petit collège de Baugé en octobre 1790, au moment où le règlement des études vient d’être réformé selon les principes de la Constitution et où l’établissement s’ouvre aux élèves de toute religion, il prête serment dans l’église paroissiale le 13 février 1791. élu au mois de mars suivant curé constitutionnel de Chaudefonds-sur-Layon, il ne rejoint sa nouvelle paroisse qu’à la Toussaint de cette même année. Lors de l’avancée de l’insurrection vendéenne au printemps 1793, il se retire à Angers et remet ses lettres de prêtrise au représentant du peuple Francastel le 1er décembre 1793.

Signataire des pétitions du 2 germinal, du 24 germinal et du 17 floréal, de retour de l’école normale en floréal, il réside en 1802 à Château-du-Loir d’où il demande, au mois de juin, la réhabilitation de son mariage : il dit avoir été « marié par force » et désire désormais faire sanctifier son union, attaché qu’il est à son épouse et à l’enfant qu’elle lui a donné. Nommé provisoirement le 5 septembre 1812 régent de grammaire au collège de Beaufort (Maine et Loire), il déclare avoir enseigné depuis l’âge de vingt ans jusqu’à ce jour comme régent, principal et maître de pension. Il est alors veuf avec une fille. Le recteur ajoute les observations suivantes : « M. Houdet est prêtre : il s’est marié il est veuf. Sa conduite pendant la Révolution a été exagérée. Lors du concordat il a fait bénir son mariage et s’est bien comporté depuis. Il peut très bien enseigner les éléments dans la 1re année de grammaire. Son caractère est inquiet, défiant, taciturne et quelque fois difficile ».

Sources

[AD Sarthe – L 420 ; AN – C 338, dossier 1597 ; D XXXVIII, 1, dossier 11 ; F17/9558 ; F17/1425, AF IV 1911 d.1 p.178 ; X. Maréchaux n° 2142 ; Almanach de l’Université, 1812, p.76]