Guillaume Jean-Michel

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- GUILLAUME Jean-Michel* (Murat-le-Quaire, c. 1768 - ), est nommé le 12 frimaire par le district de Montpellier. Ex-membre de la Commission de l’Instruction publique du dit district, il obtient le 14 nivôse suivant de pouvoir se rendre à Paris tout en conservant son poste et ses appointements d’ « instituteur national » au collège de la ville.

Ancien élève du collège de Clermont-Ferrand, assermenté à Montpellier le 28 février 1791, il est installé le jour même comme régent de cinquième du collège de Montpellier avant d’être admis le 21 brumaire an II – 11 novembre 1793 en qualité de « professeur » au sein de la Société populaire locale. Membre du Comité de correspondance puis secrétaire de la société régénérée des sans-culottes de Montpellier, il signe ses lettres et adresses d’un « Vive la Montagne ! ». Auteur en thermidor d’un Discours sur la Fête du 10 août, il devient président de la Société et signe le 23 fructidor suivant (9 septembre 1794) une délibération portant adhésion à l’Adresse de Dijon. Il s’occupe en outre au sein de la Société populaire du Comité d’Instruction publique où il siège aux côtés de J.A. Carney jusqu’en frimaire an III.

Auteur d’une intervention écrite auprès de Bernardin de Saint-Pierre (cours de Morale), signataire de la pétition du 2 germinal, de retour de Paris, il reprend sa place de professeur au collège de Montpellier où, « élève aux écoles normales », il pétitionne le 8 pluviôse an IV – 28 janvier 1796 contre l’organisation d’un « examen secret » pour pourvoir aux chaires de l’école centrale : « Le concours est le seul mode d’élection juste, le seul honorable : il écarte tout soupçon de brigue, toute idée de préventions ou de passions particulières ; il ferme la bouche à l’amour propre, et ne donne les places qu’au génie. Il est même indispensable dans les temps orageux où nous sommes ; car par lui on ne juge que les talents, et non les opinions publiques. […] il suffirait de rendre l’examen public, pour qu’il eu les avantages du concours. » On le retrouve plus tard à la tête d’une petite institution privée (3 professeurs, une cinquantaine d’élève dont 15 pensionnaires) établie à Montpellier.

Sources

[AD Hérault – L 3040 p. 300, 507 ; L 2478 ; L 3043 p. 223-225 ; L 3822 ; L 5509 ; L 5514 ; L 5525 ; AN - C 338, dossier 1597 ; F17/2494 ; J. Duval-Jouve, Montpellier pendant la Révolution, t. 2, Montpellier, p. 198 ; Saurel, Histoire religieuse du département de l’Hérault sous la Révolution, t.2, Montpellier, 1894, p. 53]