Fremiet Louis

De Ecole normale de l'an III
Aller à : navigation, rechercher

Found a typo? Just edit it.

Notice

-- FREMIET Louis* (Dijon, p. Notre-Dame, 29 juin 1769 – Mons, 10 janvier 1848), fils de Jacques, marchand-fripier, et de Jeanne Laurent, est nommé le 18 frimaire par le district d’Is-sur-Tille en remplacement de P. Chevillard, nommé concurremment par le district de Dijon. Il accepte sa nomination par une lettre de Dijon le 6 nivôse suivant : « Citoyens, J’ai reçu votre lettre de nomination pour les écoles normales et j’arrive actuellement à Dijon. Il m’est impossible d’être rendu au terme que vous m’avez désigné, les circonstances ne me l’ont pas permis. J’étais à l’armée des Alpes lorsque j’ai été instruit que vous aviez fait choix de moi pour l’élève du district d’Issurtille [sic]. Les mauvais temps et les difficultés des voitures vont encore m’empêcher d’arriver à Paris aussitôt que je le voudrais ; mais j’ai écrit pour justifier des raisons de ce petit retard. Je tâcherai, citoyens, de répondre à la confiance dont vous m’avez honoré et de suppléer par le zèle et l’activité aux talents que je désirerais avoir dans une fonction si essentielle à la prospérité de la république. Salut et fraternité. »

Signataire des pétitions du 2 germinal et 17 floréal, de retour de l’école normale, il épouse le 24 thermidor an III (11 août 1795) Thérèse-Marguerite Monnier, fille du graveur dijonnais Louis-Gabriel. Père de Sophie née à Dijon le 28 prairial an V – 16 juin 1797, il occupe un poste de contrôleur des contributions directes en 1804. Membre de l’Académie de Dijon depuis le 1er messidor an XII – 20 juin 1804, il s’exile en Belgique après les Cents jours et le retour des Bourbons. Bonapartiste, rédacteur du journal bruxellois Le Vrai Libéral, il obtient en 1822 un premier emploi à Mons avant d’être nommé en 1830 greffier des États provinciaux de Hainaut, poste qu’il occupe jusqu’en 1843. Il est l’auteur de plusieurs publications insérées dans les Mémoires de l’Académie de Dijon.

Sources

[AD Côte d’Or – L 1940 ; 5 Mi 9 rouleau 116, p. 345-346 (mariage) ; AM Dijon – B 610, I E II / 1 ; AN - C 338, dossier 1597 ; F17/9558 ; F. Gaillard, « Louis Gabriel Monnier, graveur de l’Académie et la découverte de son buste, œuvre de Rude », Mémoires de l’Académie des Sciences Arts et Belles-Lettres de Dijon, t. 121, 1970-1972, p. 291, 301, 303, 304 ; M. Legrand, Rude, sa vie, ses œuvres, son enseignement. Considérations sur le sculpteur, Paris, 1856, p. 14, 19, 24, 29, 41, 69]