Dumoustier Jean-Pierre

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- DUMOUSTIER Jean-Pierre*, (Chauny, Aisne, 7 mai 1759- ), fils de René, sieur de La Fosseline, marchand blanchisseur et de Marie Cookes, reconnu « capable de recevoir et répandre l’instruction », est nommé le 14 frimaire (4 décembre 1794) par le district de Louviers. Il est en conflit, en mai 1792, avec la commune de Cesseville où il exerce comme « maître d’école non assermenté » ; il est tenu le 1er juin suivant de cesser toute fonction d’instruction publique. Lors de son mariage, le 6 ventôse an II (24 février 1794) à Beaumont-le-Roger, avec Marie-Victoire Delamotte (ou Lamotte), couturière, on apprend qu'il réside depuis six mois à Villettes (Eure) et qu'il est "ci-devant prémontré", ce qui nous révèle son passé monacal sous l'Ancien Régime. Il est témoin au mariage de Louis-Jacques-Benjamin Piéton le 25 pluviôse an II (13 février 1794) qui sera envoyé, lui aussi, à l'Ecole normale par le district de Louviers.

Signataire des pétitions des 2 et 24 germinal et du 17 floréal, de retour de l’école normale, il adresse de Louviers, le 4 germinal an IV – 24 mars 1796, une pétition aux administrateurs du département : « Jean-Pierre Dumoustier employé dans les recettes du ci-devant district de Louviers et surnuméraire dans les bureaux de l’enregistrement des domaines du dit lieu et tout récemment dans votre bureau de comptabilité vous expose que désirant remplir une place d’instituteur dans l’instruction primaire, parmi celles qui seront déterminées à Louviers, il s’est à cet effet présenté au jury d’instruction de l’arrondissement de Louviers, dont l’attestation est ci-jointe pour subir l’examen voulu par la loi. En conséquence de l’admission qu’il a obtenu des membres de ce jury il vous prie de vouloir bien citoyens procéder à sa nomination, afin qu’il puisse de suite s’occuper des devoir assignés à sa place. » Il est nommé instituteur à Louviers le 17 germinal suivant (6 avril 1796). De son mariage sont issus au moins trois enfants nés à Louviers: Clément né le 1er vendémiaire an III (22 septembre 1794), donc peu avant son départ pour Paris; Pierre, né le 3 brumaire an IV (25 octobre 1795) et Victoire née le 20 nivôse an V (9 janvier 1797). A cette dernière date, il est dit "instituteur", alors qu'à la naissance de Clément, il était porté comme "commis aux écritures".

Sources

[AD Eure – 120 L 7* f. 49 ; 55 L 4 f. 30v° ; E Dépôt 56 (1 R 18) ; AN - C 338, dossier 1597 ; D XXXVIII, 1, dossier 11; F17/9558]