Drappeau Jean-Baptiste-Géraud

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- DRAPPEAU Jean-Baptiste-Géraud (Aurillac, 21 septembre 1749 - ), fils de « sieur » Louis-François, commis du bureau royal de la poste à Aurillac, et de Catherine Faliès, est nommé le 14 frimaire par le district d’Aurillac. Il est alors instituteur aux écoles primaires d’Aurillac.

Diacre, il est nommé le 26 août 1774 régent de cinquième puis de quatrième (1782) au collège d’Aurillac où il se trouve encore lorsqu’il devient membre de la Société des Amis de la Constitution d’Aurillac en avril 1790. Assermenté le 6 mars 1791, il est choisi le 27 avril 1792 comme professeur d’humanités au même collège puis, en application du décret départemental du 12 avril 1793 réorganisant l’instruction publique dans le Cantal, nommé « instituteur » du premier degré pour l’enseignement de l’abécédaire et les premiers éléments de lecture à l’Institut provisoire établi à Aurillac. Il demande en vain le 16 floréal an II – 5 mai 1794 une pension émérite partielle et trouve à s’employer comme instituteur public.

L’école normale fermée, il envisage de postuler pour l’école centrale de Saint-Flour comme en témoigne le une lettre du 3 floréal an III – 22 avril 1795 adressée par le député à la Convention Bertrand à la municipalité de Saint-Flour : « parmi les élèves de l’école normale, il en est un nommé Drappeau, envoyé à Paris par le district d’Aurillac, qui a dit qu’il ne répugnerait pas de se fixer à Saint-Flour, je me propose de le voir, de savoir de lui son dernier [vœu] et de vous le faire connaître ». On le retrouve en 1812 au collège de Mauriac où il a été provisoirement nommé le 29 janvier 1811 et d’où il écrit qu’il est « actuellement professeur de rhétorique à Mauriac et ci-devant de 1e et 2e classe à Vienne, Valence , en Dauphiné, Vendôme, Sorèze » et qu’il a « toujours professé en divers collèges depuis l’âge de 21 ans ». Quand à son grade, il est « celui que donne mon ancienneté et ma place mais que je n’ai point encore reçu ». Diacre, il est dans l’attente d’une liquidation de sa pension de retraite : « J’ai formé trois fois une demande en retraite à raison de plus de trente ans de services dans l’instruction publique et de l’affaiblissement de mes facultés physiques et j’y persiste. Cependant j’y continuerai encore autant que mes forces me le permettront jusqu’à ce que j’ai obtenu une pension d’émérite ».

Sources

[AD Cantal – L 485 f. 41v° ; L 25 f. 108 r° ; L 361 ; L 438 f. 118 ; BMS - 5 Mi 515/1 ; Fonds Delmas, dossier 193 ; AN – F17/1426 ; Almanach de l’Université, 1812, p.122 ; E. Joubert, « Le collège d’Aurillac de 1762 à 1807 », Revue de Haute Auvergne, 49, 1983, p. 40, 41 ; B. Vinatier, « Les cantaliens à l’École normale de l’an III », Revue d’Auvergne, 4, 1991, p. 315-317]