Chalret Pierre-François

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- CHALRET Pierre-François* (Villefranche-de-Rouergue (Aveyron), 29 avril 1751 – Bordeaux, 20 novembre 1820), fils de Pierre, avocat, et de Françoise Beyx, candidat inscrit au secrétariat du district de Bordeaux est nommé le 1er nivôse au terme d’un examen public. Il est alors professeur de mathématiques au collège national de Bordeaux.

Reçu dans la congrégation de la Doctrine chrétienne le 7 novembre 1767 (il est vêtu le 27 suivant), il déclare avoir « professé sans interruption jusqu’en 1793 la grammaire, les humanités, la rhétorique, la philosophie ou les mathématiques dans les collèges de plein exercice ». Assermenté le 4 février 1791 en l’église Sainte Eulalie de Bordeaux, il est alors suppléant au collège de Guyenne, place qu’il occupe toujours en 1792 auprès des professeurs de la classe de philosophie.

Arrivé à Paris, il intervient lors des débats organisés par Mentelle et se retrouve parmi les pétitionnaires du 2 germinal. L’école normale fermée, il est nommé le 3 ventôse an IV - 23 février 1796 professeur suppléant à l’école centrale de la Gironde où il enseigne jusqu’à la fermeture de l’établissement. Parallèlement admis en décembre 1796 à la Société d’histoire naturelle de Bordeaux devenue Société des Sciences, Belles Lettres et Arts, il siège à la section des « mathématiques pures et mixtes » et enseigne comme professeur suppléant à l’école de « théorie commerciale » de Bordeaux. Son arrêté de nomination à la place de professeur des cinquième et sixième classes de mathématiques au lycée de la ville (8 fructidor an XI - 8 août 1803) le qualifie alors de « mathématicien à Bordeaux ». Il enseigne au lycée jusqu’en décembre 1809, date de sa nomination au poste de proviseur du dit lycée. Célibataire, bachelier ès sciences, Officier de l’Université, il est à même de faire valoir 45 ans de service dans l’instruction publique et demande en octobre 1813 la liquidation de sa pension de retraite qui est calculée à 4000 francs, soit l’intégralité de son dernier traitement. Il jouit également, à cette date, d’une pension ecclésiastique de 240 francs.

Sources

[AD Gironde – 4 L 15 f. 184 ; 3 L 343 (6 brumaire an III) ; 4 L 123 ; AD – Haute-Garonne – 13 D 69 bis ; AN – C 338, dossier 1597 ; F17/1425 ; F17/20373 (dossier de retraite) ; Journal de Bordeaux, 8 février 1791, n° 22, p. 198 ; Almanach de l’Université, 1812, p.84 ; P. Courteault, 1905, p. 75-76 ; J. de Viguerie, 1976, p. 562-63]