Brie Jean-Baptiste
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-- BRIE Jean-Baptiste (La Flèche, 5 avril 1757 – Angers, 14 septembre 1811), fils de Jean, cabaretier, et de Jeanne Aubois, est nommé le 13 frimaire par le district de Châteauneuf. Ci-devant prêtre réfugié à Châteauneuf depuis son abdication en germinal an II (mars-avril 1794), il est alors chef du bureau du Bien public du dit-district.
Étudiant au Mans (Sarthe) où il est tonsuré le 15 avril 1775, il est successivement nommé vicaire au Lude (26 avril 1783 – 12 décembre 1783), à Gouy (27 décembre 1783 – 21 octobre 1785) puis au Lion d’Angers de janvier 1786 à avril 1791. Élu curé de Chambellay le 3 avril 1791, assermenté au mois de mai suivant au Lion d’Angers, il est installé comme curé constitutionnel de Marigné où il est encore en fonction le 31 décembre 1792.
Arrivé à Paris le 26 frimaire en compagnie de L.-D. Guyot, il s’installe avec lui au numéro 164 de la rue de la Harpe où il signe sa carte de sûreté en ajoutant trois points (maçonniques ?) à son patronyme. L’école normale fermée, il est employé chez le Commissaire des Guerres lorsqu’il se présente en mars 1796 comme « Jean Brié, ex-curé de Marigné, réfugié à Chateauneuf depuis deux ans » avant de réclamer, en l’an VI, le paiement de sa pension de ci-devant ecclésiastique qu’il perçoit jusqu’à son décès en 1811.
[AD Maine-et-Loire – 4 L 27 f. 378 v° ; 200 J, Perrin du Rouvray, Fiches biographiques sur le clergé, ms ; AN – F19/875 ; F17/4807, n°256 ; B. Bois, La vie scolaire en Anjou pendant la Révolution, 1789-1799, Paris, 1929, p. 269 n. 2, 353-354]
