Besancon Gabriel

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- BESANCON Gabriel* (Decize (Nièvre) c.1753 -), fils de Louis, marchand de bois, et de Marie Robinot, est nommé le 2 frimaire par le district d’Agen. Il est alors depuis 1789 régent de rhétorique au collège d’Agen.

Entré le 8 septembre 1775 dans la congrégation de l’Oratoire à la Maison d’Institution de Paris, tonsuré la même année, il a vraisemblablement fait ses études d’humanités, de rhétorique et de philosophie au collège de Nevers avant de poursuivre deux années de théologie au séminaire de Nevers. Après une année d’institution à la Maison d’Institution de Paris (1775-1776), il devient préfet des petits à l’école militaire de Vendôme avant de se rendre au collège de Nantes où, de 1777 à 1780, il est régent de cinquième, de quatrième puis de troisième. Régent de seconde au collège de Dieppe (1780-1781) puis de rhétorique au collège de Béthune (1781-1782), il entre l’année suivante à l’école militaire d’Effiat comme suppléant de pension où il demeure une année. Envoyé au collège de Troyes comme régent de seconde (1783-1784) puis de rhétorique (1784-1785), il exerce les mêmes fonctions l’année suivante au pensionnat de Notre-Dame des Grâces en Forez jusqu’en décembre 1787, date à laquelle il semble avoir été envoyé au collège de Marseille. Suppléant de pension au collège de Juilly durant l’année 1788-1789, on le retrouve régent de rhétorique au collège d’Agen au début de la Révolution. En 1790, il est qualifié de « confrère », ce qui signifie que, tout au long de sa carrière au sein de la congrégation, il n’a vraisemblablement pas pris les différents ordres pour parvenir à la prêtrise.

Signataire de la pétition du 2 germinal, il obtient du directoire d’Agen, qui lui refuse la pension qu’il réclamait comme « congrégationnaire », que « son traitement attaché à la place de professeur qu’il occupait au ci-devant collège d’Agen » lui soit continué. De retour à Agen, il enseigne comme instituteur privé (rue Constitutionnelle) puis fonde et prend la direction d’une petite pension (35 pensionnaires) où enseignent quatre professeurs dans un local lui appartenant. En 1807, il est qualifié de maître de pension avec un titre de bachelier es arts et se fait nommer régent de rhétorique au collège de la ville vers 1810-1812.

Sources

[AD Lot-et-Garonne – L 565 ; L72 ; L 501 ; L 582 ; AN – C 338, dossier 1597 ; MM 592 ; MM 617 f. 144r° ; F17/2494 ; Almanach de l’Université, 1812, p.117 ; P. Lauzun, « Les couvents de la ville d’Agen avant 1789 », Revue de l’Agenais, 14, janvier-février 1887, p.419]