Bernard Georges-Louis

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- BERNARD Georges-Louis ?, (Saint-Julien, 29 avril 1772 – Montbéliard, mai 1850), fils de Pierre-Abram, pasteur de la paroisse de Saint-Julien, et d’Anne-Judith Maller, est nommé le 12 nivôse par le district de Colmar. Étudiant de 1788 à 1792 à l’Université de Tubingue (Allemagne), il est alors chargé depuis 1793 d’une éducation particulière à Colmar.

Vraisemblablement signataire d’une des pétitions collectives, l’école normale fermée, il exerce à partir de 1796 comme instituteur privé à Saint-Pétersbourg (Russie) jusqu’en 1806 et, de retour en France en 1807, se fait nommer en novembre 1810 régent au collège de Colmar. Il y enseigne la grammaire successivement aux classes de sixième, cinquième, quatrième et troisième jusqu’en septembre 1820, date à laquelle il est nommé par la Commission d’Instruction Publique à la chaire de rhétorique du collège de Montbéliard. Malade, dans l’impossibilité d’exercer ses fonctions, il y demande en octobre 1830 la liquidation de sa pension de retraite. Celle-ci est calculée à 600 francs pour 20 années de services reconnus dans l’instruction publique.

Il est l’auteur des Variétés philosophiques et littéraires (Paris, Renouard, 1808) et des Récréations philologiques (Strasbourg, 1823).

Sources

[AD Haut-Rhin – L 827; AD Bas-Rhin – 1 TP Gen / 68-69; F17/1432; F17*/2185, n°261 ; F17/20146/A (dossier de retraite); Almanach de l’Université, 1812, p.265]