Behin Pierre-Florent-François
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-- BEHIN Pierre-Florent-François* (Béthune, p. Sainte-Croix, 9 avril 1742 – 1816), est nommé par le district de Béthune, entre le 2 frimaire et le 11 nivôse, date à laquelle il est fait mention de « Behin ex-constituant et nommé pour les écoles normales par le district de Béthune ». Il est alors maire de Fresnicourt-le-Dolmen.
Pourvu de la cure d’Hersin-Coupigny depuis 1775, il publie pendant la campagne électorale aux États Généraux un Avis aux curés d’Artois dans lequel il dénonce les prétentions du haut-clergé artésien. Membre de la commission de rédaction du cahier de doléance du dit clergé, il est élu député du clergé d’Artois aux État Généraux et rédige le 9 décembre 1790 une lettre publiée à Paris dans laquelle il réfute l’Exposition des principes des évêques députés à l’Assemblée nationale sur la Constitution civile du clergé et se montre un fervent défenseur du serment. Lui-même assermenté, il est élu curé constitutionnel d’Hersin-Coupigny. Membre de la Société nationale des Neufs-Sœurs, il abdique ses fonctions sacerdotales en l’an II, se marie et achète la maison vicariale de Fresnicourt.
Signataire de la pétition du 17 floréal, de retour de l’école normale, il candidate en avril 1798 aux chaires d’histoire naturelles et de grammaire générale de l’école centrale du Pas-de-Calais mais ne se présente pas aux examens.
[AD Pas-de-Calais – II L 208 ; F17/9558 ; Deramecourt, Le clergé du diocèse d’Arras, Boulogne et Saint-Omer pendant la Révolution (1789-1802), Arras, 1884-1887, 4 vol., tome 1, p. 359-360, 392, 396, 406 ; tome 3, p. 180-181, 435-436, 501 ; J.L. Chapey, « La Société nationale des Neufs Sœurs (1790-1793). Héritages et innovations d’une sociabilité littéraire et politique », in P. Bourdin, J.-L. Chappey, Réseaux & sociabilité littéraire en Révolution, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise-Pascal, 2007, p. xxx]