Bachellery Pierre-Antoine

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- BACHELLERY Pierre-Antoine, né à Clermont, candidat auprès de l’agent national le 12 nivôse, est nommé le 14 suivant par le district de Moulins. Il est alors pensionné comme ci-devant ecclésiastique.

Entré dans la congrégation des prêtres de la Doctrine Chrétienne le 1er septembre 1779 - « J’ai été pendant quatorze ans membre d’une société connue par ses succès dans l’enseignement des sciences, des lettres et de la morale » - il enseigne successivement les belles-lettres, les mathématiques et la physique à l’école militaire de La Flèche (Sarthe) d’où il fait imprimer un programme d’Exercices de mathématiques sur l’algèbre de la navigation (17 août 1784, 19 p. in-4°), puis les mathématiques et la physique au collège de Bourges (Cher). Ordonné prêtre le 15 décembre 1789, il est nommé vicaire épiscopal à Bourges en 1791 avant d’abdiquer ses fonctions sacerdotale le 27 brumaire an II – 17 novembre 1793 : « il ne me faut pas un long discours pour dire une vérité utile. La voici : je ne suis point un imbécile ni un fripon. Je n’ai jamais cru aux fadaises absurdes, et je n’ai jamais cherché à persuader. Ami du philosophe Torné, dont j’étais un des vicaires, je n’ai point prêché le mensonge, ni l’erreur. Prêtre pendant trois ans, je n’étais qu’un instituteur de morale, après l’avoir été pendant treize ans, des sciences et des belles lettres. Dès ce moment, je ne veux plus appartenir à une classe justement proscrite. Je renonce donc pour jamais à toutes les fonctions mystiques. Je demande le Baptême civique, pour être confondu désormais dans la masse honorable des citoyens. Je me dispose à en remplir tous les devoirs, en m’unissant bientôt à une aimable républicaine. »

De retour de l’école normale, il se porte en vain candidat à l’école centrale établie à Clermont-Ferrand.

Sources

[AD Allier – L 631 f. 44 r°; AD Puy-de-Dôme – L 2 196 ; AN – F/17/1354 dossier 6 ; F/19/873; F. Auvity, abbé B. de Roffignac, Histoire du grand séminaire de Bourges, Paris, Jouve et Cie, 1932, p.178-179]