Arnaud Antoine-Joseph-Philippe

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- ARNAUD Antoine-Joseph-Philippe, dit « Decius » en l’an II, est l’agent national près la commune d’Armes (Saint-Étienne) chargé de transmettre la « Liste des citoyens déjà instruits propres à être appelé à l’enseignement dans l’école normale ». Condisciple de Claude Fauriel à Lyon, il est élu officier municipal de Saint-Étienne le 9 ventôse an II – 27 février 1794 puis nommé le 5 fructidor (22 août) agent national de la commune lors de l’épuration de la municipalité ordonnée par le représentant en mission Méaulle. Il remplace ainsi Fauriel, son ami le plus proche, avant de se porter lui-même candidat au Cours normal auprès de l’agent national du district : « Je t’envoie, frère et ami, la liste des Citoyens de cette Commune que la Municipalité a jugé dignes d’être appelés à l’école normale. Je ne me suis point fait porter sur cette liste quoi que j’aie peut-être aussi quelques droits si non par mes connaissances acquises au moins par quelques dispositions naturelles à être admis parmi les élèves que la République se charge de former. Si avec une mesure commune d’instruction, un goût décidé pour le genre d’occupation auquel on destine les jeunes gens appelés au Cours Normal, beaucoup de sensibilité et de philanthropie, et enfin du civisme et de la moralité pouvaient être des titres suffisants pour fixer le choix de l’administration, je te prierais de me proposer avec les Citoyens que la Municipalité t’indique. Je pense que ma qualité de fonctionnaire public ne serait point un obstacle à ma nomination, puisque aussi bien je suis décidé dès long temps à solliciter mon remplacement dans un poste où j’ai ruiné ma santé, et où je crois ne pouvoir plus être utile. ». Il est nommé le 6 frimaire et remplacé le 13 frimaire suivant dans ses fonctions agent national.

De retour de l’école normale, il exerce un moment les fonctions de Commissaire du Directoire dans le canton de Maclas avant de reprendre ses fonctions de notaire public à Saint-Étienne qu’il exerce de 1796 à 1828. En octobre 1843, il écrit à Claude Fauriel pour lui demander de l’aider dans ses aspirations à devenir receveur municipal.

Sources

[AD Loire – L 126 f. 58 v°, 72 r° ; L146; J.B. Galley, Claude Fauriel, membre de l’Institut, 1772-1843, Saint-Étienne, 1909, p. 10-77, 196, 469 ; J.B. Galley, Saint-Étienne et son district pendant la Révolution, t.2, Saint-Étienne, 1904, p. 202, 543, 778 et 789]