Alibert Jean-Louis-Marie

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- ALIBERT Jean-Louis-Marie (Villefranche-de-Rouergue (Aveyron), 2 mai 1768 – Paris, 4 novembre 1837), fils d’un conseiller au présidial, est nommé le 25 frimaire au terme d’un examen public organisé par le district de Bordeaux. Il est alors professeur d’éloquence au collège national de Bordeaux.

Élève du collège de Villefranche-de-Rouergue, il est admis au sein de la congrégation des Pères de la Doctrine Chrétienne où il enseigne, à partir de 1786, l’éloquence, la poétique et la préparation aux sciences, d’abord à Toulouse au collège de l’Esquille puis, à partir de mars 1790, au collège de Guyenne à Bordeaux. Correspondant actif de Dubois de Fosseux, assermenté à Bordeaux le 4 février 1791 en l’église Sainte-Eulalie, il se retire au sein de sa famille au moment de la suppression des Doctrinaires.

L’école normale fermée, il entre à l’école de santé de Paris, accède au secrétariat de la Société médicale d’émulation de Paris en juin 1796 et devient médecin adjoint (1801) puis médecin chef (1807) à l’hôpital Saint-Louis où il s’occupe en pionnier de dermatologie. Médecin ordinaire de Louis XVIII en 1815, membre de l’Académie de Médecine en 1820, il obtient en août 1821 la chaire de thérapeutique et matière médicale (ou histoire naturelle médicale) à la Faculté de médecine de Paris. Membre de plusieurs sociétés savantes, il est l’auteur de nombreuses publications médicales ainsi que de deux volumes d’une Physiologie des sentiments, ou nouvelle doctrine des sentiments moraux publiée à Paris en 1825. Célibataire, il obtient pour 14 années et un mois de services une pension de 1971 livres, soit 28% de son traitement.

Sources

[AD Gironde – 4 L 15 f. 170v, 3 L 343 (6 brumaire an III) ; AM Bordeaux – Mss 411 ; AN - F/17/20014/A (dossier de retraite) ; Journal de Bordeaux, 8 février 1791, n°22, p. 198 ; DBF, I, col. 1510-1516 ; Berthe 1969, notice 8]