Waeles Jean-Baptiste

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- WAELES Jean-Baptiste* (Hardifort, 14 octobre 1756 – Lille, 27 juin 1822), fils de Jean-François-Xavier, laboureur, et de Jeanne-Pétronille Schacht, est nommé le 19 frimaire par le directoire du district de Bergues. Commissaire bibliographe nommé par le Comité d’instruction publique de la Convention nationale pour les dépôts littéraires du district de Bergues, il est alors depuis 1791 chef du bureau d’instruction publique du district.

Nommé régent au collège d’Ypres (Pays-Bas autrichiens) en avril 1782, il y enseigne la « poésie » (i.e classe d’humanités) jusqu’en septembre 1790 avant de rejoindre, à partir de mars 1791, le collège de Bergues. Admis au sein de la société populaire locale, il en assure le secrétariat en 1791-1792 tout en enseignant jusqu’à la fermeture du collège de la ville. Il trouve alors à s’employer du 4 octobre 1793 au 7 décembre suivant comme membre du Comité de surveillance de Bergues.

Arrivé à Paris, il réside avec ses collègues Durchon, Desmidt et Herrein chez le citoyen Blais au numéro 45 de la place Maubert. Signataire des pétitions du 24 germinal, 5 et 17 floréal, il adresse le 29 floréal suivant au district de Bergues une longue lettre (cf. annexes) dans laquelle il rend compte de sa situation matérielle et intellectuelle au moment de la fermeture de l’EN. Cosignataire le 28 pluviôse an IV (17 janvier 1796) avec L.A. Vandendorpe d’une pétition au directoire du même district pour que soit fondée « une gazette en idiome flamand pour les belges et les bataves », il est nommé à la chaire de langues anciennes de l’école centrale du Nord (Lille) où il prend ses fonctions le 10 nivôse an V – 30 décembre 1796. Auteur de Selecta de quantitate syllabarum latinarum (Lille, 1799, 27 p.), membre fondateur de la Société des Sciences et Arts de Lille en 1802, il enseigne à l’école centrale jusqu’à sa fermeture et sa nomination le 15 février 1804 comme professeur des première et seconde classes de latin à l’école secondaire communale puis collège de Lille où il est encore en exercice comme professeur d’humanité en 1813-1814. Auteur d’Ariadne ou le Guide des grammairiens publié à Lille en 1820-1821, il est qualifié de « professeur de langues anciennes » sur son acte de décès en 1822. Il laisse le manuscrit d’un Atlas grammatical conservé à la bibliothèque de Lille.

Sources

[AD Nord – L 6277 / 3 ; 2 T 512 ; BM Lille – ms 959 ; AN – C 338, dossier 1597 ; F17/9558 ; F17/1427 ; Annuaire statistique du département du Nord, an XII – 1804 ; Quarré-Reybourdon, Notice sur J.B. Waeles…, ; Almanach de l’Université, 1812, p.139 ; Annales du Comité flamand de France, 1888, p. 335-347 ; A. de Saint-Léger, « Lettre d’un élève de l’École normale (29 floréal an III) », Bulletin historique et philologique du Comité des Travaux historiques et scientifiques, 1912, p. 401-408 ; Harten n°1339]