Terrat Georges : Différence entre versions

De Ecole normale de l'an III
Aller à : navigation, rechercher
(importer en XML)
(importer en XML)
 
(Une révision intermédiaire par le même utilisateur non affichée)
Ligne 8 : Ligne 8 :
 
|Petitions=2 germinal;17 floreal|+sep=;
 
|Petitions=2 germinal;17 floreal|+sep=;
 
}}
 
}}
 +
 +
      {{#set:
 +
|C_Base_V1=Elèves des districts|+sep=;
 +
|Debats_V1=|+sep=;
 +
|Societes politiques_V1=|+sep=;
 +
|Pretres abdicataires ou maries_V1=|+sep=;
 +
|Candidats aux ecoles centrales_V1=|+sep=;
 +
|Disciplines_V1=|+sep=;
 +
|Statut au moment de la nomination_V1=en fonction|+sep=;
 +
|Profil ecclesiastique_V1=|+sep=;
 +
}}
 +
 +
      {{#set:
 +
|District_Id_V1=d01305|+sep=;
 +
|District_nom_V1=Pont-de-Vaux|+sep=;
 +
}}

Version actuelle datée du 30 novembre 2016 à 14:56

Found a typo? Just edit it.

Notice

-- TERRAT Georges* (Lyon, paroisse Saint-Nizier, 11 janvier 1762 – Chalon-sur-Saône, 7 septembre 1822), fils d’André, marchand fabriquant de bas de soie, illettré, et de Charlotte Terrat, est nommé le 22 frimaire par le district de Pont-de-Vaux : « Ci-devant instituteur », (il était régent des humanités au collège de Pont-de-Vaux de 1788 à 1790 puis devenu principal du même collège tout en y restant professeur), chef du 10e bataillon de l’Ain à l’armée des Alpes en 1792 et 1793, il est « à présent administrateur au territoire de ce district. »

Arrivé à Paris le 5 nivôse en compagnie de J. Fauque et de M.A.M. Gonet, il s’installe avec ses camarades à la « Maison d’Anjou », au numéro 19 de la rue Serpente. Rédacteur et initiateur de la pétition collective du 2 germinal, signataire de celle du 17 floréal, de retour de l’école normale, il exerce à nouveau ses fonctions au collège de Pont-de-Vaux, puis est choisi le 15 vendémiaire an VI (6 octobre 1797) par le Jury d’instruction de Pont-de-Veyle comme instituteur public, sur une recommandation de la Municipalité fondée sur une enquête qui nous vaut un portrait précis : « Les renseignements que nous avons pris sur son compte ont tous été à l’avantage de son civisme, de ses talents et de sa moralité. Depuis le commencement de la Révolution, il a été principal du ci-devant collège de Pont-de-Vaux ; il a obtenu les premiers grades dans la garde nationale, a rempli les fonctions d’administrateur près le district de Pont-de-Vaux jusqu’à la suppression de ces autorités : il est parti volontairement avec un bataillon de réquisition qu’il a commandé jusqu’à son incorporation. Le certificat qu’il a obtenu à cette époque ne laisse rien à désirer. Il a été nommé par le district de Pont-de-Vaux, élève de l’École normale dont il a suivi les cours jusqu’à la dissolution de cet établissement... Depuis six ans, il prend soin de deux tantes âgées qui l’ont élevé, et quoiqu’il n’ait d’autre fortune que son industrie et qu’il ait des enfants, il a en quelque sorte adopté une jeune orpheline dont ses tantes avaient commencé l’éducation. Les témoignages des parents de ses élèves, et ce dont nous nous sommes assurés par nous-mêmes, sur les soins qu’il donne à l’instruction de la jeunesse, nous mettent dans le cas de certifier son exactitude à remplir ses devoirs. Son école est divisée en pensionnaires et externes ; il donne aux uns et aux autres suivants leurs goûts et le développement de leur intelligence, des leçons de lecture, d’écriture, d’arithmétique, de grammaire française et latine. Sa morale nous a paru saine et dégagée de préjugés ; il fait écrire et réciter les droits et les devoirs de l’homme et du citoyen ; plusieurs de ses élèves les savent déjà complètement ce qui annonce qu’il leur fera aimer la Constitution républicaine ; enfin, jusqu’à présent, toute sa conduite nous porte à croire qu’il répondra d’une manière satisfaisante aux vues du gouvernement en ce qui concerne l’instruction publique ». Remplacé (« chassé » pour républicanisme, d’après Dubois) momentanément de ses fonctions en l’an XII (1804), il devient directeur de l’école secondaire de Pont-de-Veyle jusqu’en 1809 inclusivement puis, en 1810, maître d’étude et régent d’humanités et rhétorique au collège de Cluny avant d’être nommé, le 24 septembre 1812, principal et régent d’humanités au collège de Charolles. Veuf de Geneviève Demarest de Chavannes, et père de deux enfants, il déclare en 1813 avoir été « constamment employé dans l’instruction publique depuis l’année 1788 ». Il est nommé le 24 septembre 1818 régent de septième au collège de Louhans.

Sources

[AD Ain – 2 L 16* f. 9v ; AM Lyon, 1 GG 109 ; AD Saône-et-Loire, 5 E 76/82, n°213 ; AN – F17/9558 ; F7/4807 n°313 ; F17/1426 ; F17/21771 (dossier de retraite) ; E. Dubois, « Notice historique sur la ville de Pont-de-Veyle (suite) », Annales de l’Ain, 33, 1900, p.426-427]