Teillard Jean

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- TEILLARD Jean* (Murat, 18 décembre 1761 – Murat, 13 janvier 1841), fils de Louis, avocat et lieutenant général des gabelles, est nommé par le district de Murat. Porté comme absent (« à l’hôpital ») du bataillon de la première réquisition de Murat depuis le 27 messidor an II – 15 juillet 1794, il est alors à Paris d’où il co-signe avec P. Fontanier le 23 nivôse une lettre au district relative à leur « place » à l’école normale.

Son enfance en partie passée à l’abbaye de la Chaise-Dieu, il suit des études qui lui permettent d’exercer la charge d’avoué sous l’Ancien régime. Nommé commis au secrétariat du district de Murat le 3 août 1790, il épouse à Bredoms le 29 mars 1791 Françoise Marguerite Ruynes. Soumis à la première réquisition, lui et ses collègues employés dans les bureaux de l’administration font l’objet, le 6 juillet 1792, d’une pétition du directoire du district visant à les dispenser de servir dans les armées attendu que « les secrétaires et commis sont absolument immiscés dans différents ouvrages du district, que leur zèle, leur assiduité au travail sont infactibles, qu’il y aurait presque impossibilité de s’en procurer d’autres ». Enrôlé le 6 mai 1792 parmi les volontaires, il est sergent-major au 1er bataillon des volontaires de Murat lorsque naît sa fille le 29 novembre suivant, avant d’être rappelé par le directoire du district de Murat à ses fonctions de chef de bureau. De retour à Murat, lieutenant de la Garde nationale locale, membre de la Société des Amis de la Liberté et de l’Égalité puis Société populaire montagnarde, il est nommé secrétaire du district le 3 août 1793. Il se fait appeler, depuis le 1er pluviôse an II – 21 janvier 1794, « Truffe » et perçoit régulièrement et sa solde militaire et un complément de traitement par le district jusqu’à son départ de Murat le 1er floréal an II – 20 avril 1794 dans les rangs du bataillon de la première réquisition.

Signataire des pétitions du 2 germinal et du 17 floréal, de retour de l’école normale, il est nommé greffier au Tribunal de Murat où il exerce cette fonction jusqu’à son décès en 1841.

Sources

[AD Cantal – L 545 f. 49 r° ; AN - C 338, dossier 1597 ; F17/9558 ; M. Lherme, « Une famille de Murat pendant la Révolution : les Teilhards », Revue de Haute Auvergne, t. 52, 1989, p. 247-267 ; B. Vinatier, « Les cantaliens à l’École normale de l’an III », Revue d’Auvergne, 4, 1991, p. 335-337]