Simier Philippe-Auguste
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-- SIMIER Philippe Auguste (Yvré-l’Évêque, 14 avril 1769 – Le Mans, 29 juillet 1830), fils de René, meunier, et de Marie Foulard, est nommé le 24 brumaire par le district du Mans. Secrétaire de la Société républicaine des amis de la liberté et de l’égalité, il est alors professeur de troisième au collège du Mans, dans lequel, outre les lettres latines, il enseigne un cours d’histoire nationale « accompagné de réflexions sur les abus du gouvernement monarchique ».
Titulaire d’une bourse allouée à l’ancien collège parisien de Bayeux, il entre le 3 octobre 1787 en logique au collège Louis-le-Grand où il devient maître de conférences avant d’être nommé professeur de quatrième au collège du Mans à la fin de l’année 1791. Rédacteur, avec Michel Boyer, du Courrier patriote du département de la Sarthe, journal qui paraît du 5 février 1792 au 28 juillet 1793 et qui est assez proche du Cercle Social de Nicolas de Bonneville, il y développe une ligne éditoriale qui vise à refuser les factions qui déchirèrent la Convention. Lorsque Michel Boyer et Jacques-Alexis Jourdain sont arrêtés en germinal an II, il ne dépose pas en leur faveur devant le Comité de surveillance de Blois, arguant qu’il a cessé de fréquenter la Société républicaine depuis que les personnalités l’ont emporté sur les principes.
L’école normale fermée, il reprend sa place au collège du Mans comme professeur de rhétorique et jusqu’à sa nomination à la chaire de belles-lettres de l’École centrale de la Sarthe ouverte le 1er ventôse an VI – 19 février 1798 où il prononce le discours d’inauguration.
[AD Sarthe – L 152 ; BMS Yvré-l’Evêque, 1 Mi 1314, rouleau 2, p.402; 5 Mi 191 rouleaux 223-225, p.353, décès section de l’Est, Le Mans ; AN – F17/1344/4 ; J. Guillaume (ed.), Procès-verbaux, op.cit, t.2, p.619 ; C. Peyrard, Les jacobins de l’Ouest. Sociabilité politique et formes de politisation dans le Maine et la Basse-Normandie (1789-1799), Paris, 1996, p.197-203]
