Sainte-Marthe Edme
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-- SAINTE-MARTHE Edme (Avallon, 6 novembre 1760 -), fils d’Edme, marchand à Avallon et d’Aimée Auger, est nommé le 27 brumaire par le district d’Avallon. Ex-membre de l’Oratoire pensionné depuis le 5 pluviôse an II – 24 janvier 1794, il réside alors comme « cultivateur » à Marcilly. En proie à des « coliques violentes » et en charge de l’ « administration des biens d’un vieillard de 75 ans », il refuse sa nomination.
Étudiant au collège de Troyes (Aube) de 1769 (sixième) à 1778 (physique), il entre à la Maison d’Institution de l’Oratoire de Paris le 28 novembre 1779 après six mois de théologie au séminaire de Troyes. Confrère de l’Oratoire, il devient préfet de la pension de l’école militaire de Vendôme (13 septembre 1780) où il fera toute sa carrière de professeur : comme suppléant de 1781 à 1782, professeur de quatrième de 1783 à 1788, puis professeur de mathématiques en 1789-1790. Volontaire pour la réquisition à Avallon, il se fait admettre, le 29 brumaire an II (19 novembre 1793) au sein de la Société populaire locale : « Un membre a demandé qu’il fût dérogé à l’article du règlement relatif à la réception des candidats en faveur de nos frères de la réquisition, vu leur prompt départ. Un membre ayant présenté les citoyens [… dont] Edme Sainte-Marthe capitaine, il a été passé aux scrutins, dépouillement fait d’iceux ayant réuni la majorité des suffrages ils ont été admis après avoir passé serment et reçu l’accolade du président »
[AD Yonne – L 803 f. 155v, f. 161r ; L 804 ; L 1011 ; AM Avallon – II I 7, registre des délibérations de la société populaire, f.11 ; AN – MM 617 f.157v ; MM 592 ; M 226 ; Bibliothèque municipale de Troyes – Ms n°357 ; Almanach de l’Université, 1812, p.50 ; C. Métais, « L’instruction publique à Vendôme pendant la Révolution. Deuxième partie, L’enseignement supérieur », Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire du Vendômois, 31, 1887, p.345]
