Roux Jean-Louis

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- ROUX Jean-Louis? (Cluny (Saône-et-Loire), 23 octobre 1769 – Cluny, 25 juillet 1841), fils de Michel, voiturier, et de Claudine Devaux, est nommé le 21 frimaire par le district de Saint-Florentin. Professeur au collège national, il fait savoir par une lettre aux administrateurs que, honoré de cette « marque de confiance », il accepte « avec plaisir » sa nomination à l’école normale.

Entré le 3 juillet 1788 comme maître de quartier à l’École royale militaire d’Auxerre, il y exerce à ce titre jusqu’en octobre 1790, puis comme professeur à la seconde chaire de mathématiques avec un traitement de 1000 livres. Le collège-école militaire supprimé, il est choisi le 26 brumaire an III – 16 novembre 1794 comme professeur de mathématiques (2e division) au collège national d’Auxerre.

Vraisemblablement signataire d’une des pétitions collectives, l’école normale fermée, de retour à Auxerre, il reprend sa place de professeur au collège et écrit le jour même de sa nomination, le 21 prairial an III – 9 juin 1795, aux administrateurs du district de Saint-Florentin : « Je suis un de ceux que vous avez honorés de votre choix pour aller à l’école normale qui est terminée depuis le 30 floréal. Si, comme je le désirais, le décret concernant cet établissement eut eu son entière exécution, je me serais rendu sur le champ à Saint-Florentin et vous pouvez être persuadés que je n’aurais rien négligé pour répondre à la confiance que vous m’avez témoignée ; mais soit parce que les livres élémentaires ne sont pas faits, soit pour d’autres raisons que j’ignore, les élèves n’ont été chargés d’aucune mission auprès des districts qui les ont envoyés : en conséquence je viens de reprendre à Auxerre les fonctions de professeur de mathématiques que j’y exerçais auparavant. » Il y enseigne une année, jusqu’à l’ouverture en messidor an IV (juin-juillet 1796) de l’École centrale de l’Yonne où il obtient la chaire de chimie et de physique expérimentale. L’établissement fermé en septembre 1804, il intègre le 1er octobre suivant l’école secondaire communale puis collège d’Auxerre comme professeur de mathématiques et de physique. Célibataire, il demeure à la même place jusqu’en 1825 lorsque, atteint « d’infirmité graves dans l’exercice de ses fonctions », il demande à être mis en retraite. Sa pension est liquidée dès le 30 avril 1825 à hauteur de 1780 francs pour 36 années et 9 mois de services reconnus au sein de l’instruction publique. Il décède en 1841, vraisemblablement à Auxerre.

Sources

[AD Yonne – L 617 ; L 612 ; AD Saône-et-Loire – 5 E 137/19 ; AN – F17/1343/1 ; F17/1431 ; F17*/2185 n°25 ; F17/21667 (dossier de retraite) ; Almanach de l’Université, 1812, p.50 ; M. Cestre, « Le Collège d’Auxerre de 1790 à 1796 », Bulletin de la Société des sciences de l’Yonne, 64, 1910, p. 95, 97, 98-99, 102, 109-111, 159 et 173]