Rasbesombes Jean-Pierre : Différence entre versions

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- RASBESOMBES Jean-Pierre* (Laussac, 23 novembre 1769 - ), fils d’Antoine et de Marie Robin, est nommé le 14 frimaire par le district d’Aurillac.

Membre de la Société populaire d’Aurillac depuis sa création en 1790, il est d’abord nommé professeur de philosophie au collège d’Aurillac le 17 avril 1791 en remplacement d’un ecclésiastique insermenté puis, en avril 1793, lors de la réorganisation départementale de l’instruction publique, professeur de logique. Envoyé en mission politique à Saint-Flour en décembre 1793 par le représentant du peuple Châteauneuf-Randon, il est non seulement chargé de la réorganisation et de l’épuration de la société populaire locale, mais aussi de la mise en exécution d’un arrêté d’abolition du culte religieux (démantèlement des clochers, croix, chapelles, réclusion des prêtres réfractaires etc.). Désigné le 2 ventôse an II – 20 février 1794 par la Société populaire comme membre de la commission d’accueil du nouveau représentant du peuple Bô, il fait l’objet au mois d’avril suivant d’une dénonciation qui l’accuse et le mène en prison pour avoir été « l’auteur d’une dénonciation contre le citoyen Hébrard dont le civisme et la conduite révolutionnaire sont connus ».

Initiateur de la pétition du 2 germinal, de retour de l’école normale, il enseigne en ventôse en IV (mars 1796) comme professeur de morale au collège d’Aurillac avant de se retrouver, en l’an IX, à la tête d’un commerce établi à Bordeaux.

Sources

[AD Cantal – L 485 f.41v ; L 55 ; L 361 ; M. Leymarie, « L’enseignement primaire à Aurillac sous la Révolution », Revue de Haute-Auvergne, t. 40, 1967, p. 605 ; B. Vinatier, « Les cantaliens à l’École normale de l’an III », Revue d’Auvergne, 4, 1991, p. 318-320]