Pruvost Jean-Baptiste-Maurice

De Ecole normale de l'an III
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Notice
-- PRUVOST Jean-Baptiste-Maurice* (Hesdin, 31 janvier 1761 – 15 février 1840), fils de Jean Baptiste et de Brigitte Célier, est nommé le 7 nivôse par le district de Montreuil-sur-Mer. Il est alors « instituteur » à Hesdin.Bachelier-ès-arts en l’Université de Douai (Nord) en 1781, il enseigne comme professeur au collège d’Hesdin du 2 août 1782 à 1784 puis se retrouve nommé le 19 novembre 1791 instituteur de la ville d’Hesdin par arrêté du conseil municipal. Nommé professeur de cinquième au collège de la ville en octobre 1793, il y enseigne jusqu’à la fermeture de l’établissement en septembre 1794.Signataire de la pétition du 2 germinal, il se souvient d’une part que « à mon retour, le collège étant supprimé je rentrai dans mes fonctions d’instituteur conformément à l’article 3 de la loi du 27 floréal an 3 » et que d’autre part, « de sa sortie de l’école normale à sa réélection à l’école communale d’Hesdin, il s’est écoulé très peu de temps ». Instituteur public à Hesdin, il prend effectivement la direction de l’école secondaire communale le 9 vendémiaire an IV – 1er octobre 1795 et exerce conjointement en l’an V (1796-1797) les fonctions de commissaire de police à Hesdin. Régent des cinquième et sixième classe à la même école secondaire puis collège d’Hesdin depuis le 19 vendémiaire an XIV – 11 octobre 1805, il est nommé le 30 juillet 1819 principal de l’établissement puis, le 30 septembre 1821, régent des sixième et septième classes. Pourvu d’un traitement de 1000 francs, il occupe cette place jusqu’au 1er octobre 1831, date à laquelle le collège, faute de ressources suffisantes, est fermé puis transformé en simple pensionnat. « Ancien régent au collège d’Hesdin », il écrit au Ministère le 1er juin 1832 qu’il « désire être admis à la retraite pour jouir de quelques repos dans les derniers moments d’une existence près de s’éteindre, après avoir été toute consacrée à l’instruction publique dans l’ordre primaire comme dans l’ordre secondaire ». Sa pension de retraite est liquidée le 19 février 1836 à hauteur de 950 francs pour 37 années de services reconnus au sein de l’Instruction publique.
Sources
[AD Pas-de-Calais – II L 92 ; T Hesdin ; AD Nord – 1 T 349/2 ; AN – C 338, dossier 1597 ; F17*/2186, n° 46 ; F17/21553 (dossier de retraite)]