Poupeau Louis : Différence entre versions

De Ecole normale de l'an III
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<span style="font-variant:small-caps;"> Found a typo? Just edit it.</span><div><div style="padding: 0 1.5em; text-align: justify; width:42%;float:left;margin-left:40px;"><div style="text-align:center;margin-bottom:20px;font-variant:small-caps;">'''Notice'''</div><p><b>-- POUPEAU Louis* </b>(Saint-Michel-le-Cloucq, 26 septembre 1768 – Saint-Maixent (Deux-Sèvres)), fils de François, bordier, et de Anne Guilbot, est nommé le 8 frimaire par le conseil du district de Fontenay. Entré comme régent de cinquième au collège de Fontenay le 12 octobre 1790, il enseigne l’année suivante et jusqu’en juin 1793 les classes de quatrième avec un traitement de 850 livres annuelles. Devenu militaire, il réside à Niort comme sergent-major au moment de sa nomination.</p><p>Arrivé à pied à Paris le 16 ventôse en compagnie de Poudra rencontré à Châtellerault, il s’installe chez la citoyenne Pestre au numéro 1773 de la rue d’Anjou et cosigne avec Poudra diverses lettres à l’agent national dans lesquelles il fait notamment part de son souci de trouver une place comme professeur dans les écoles centrales à venir (<i>cf</i>. annexes). Signataire des pétitions du 24 germinal et du 17 floréal aux côtés du même Poudra, de retour de l’école normale, il obtient le 19 prairial an III - 4 juin 1795 du directoire du district de Fontenay l’autorisation d’établir dans la commune un cours public de mathématiques ainsi que la jouissance d’un logement au ci-devant collège. L’école centrale établie, il n’est pas retenu parmi les professeurs et le 28 vendémiaire an VI – 19 octobre 1797. L’administration centrale de la Vendée lui trouve cependant une place comme commissaire « à l’effet de procéder au catalogue des livres existants dans les dépôts du département ». Devenu secrétaire en chef de l’administration municipale de Fontenay, il est nommé le 29 ventôse an VII – 17 mars 1799 membre du jury d’instruction publique. Le 14 frimaire an X – 5 décembre 1801, « <i>Louis Poupeau, ex-élève de l’école normale et actuellement professeur de langues et de mathématiques</i> » publie un prospectus annonçant l’ouverture à son compte d’un pensionnat à Fontenay. « Professeur de langues », il épouse à Fontenay le 21 nivôse an XI – 11 janvier 1803 Marie-Julie Rondard, fille de François, charpentier, et de Marie-Julie Petraud. L’école secondaire de Fontenay organisée, il se porte candidat et est nommé régent de mathématiques par un arrêté du ministre daté du 7 germinal an XII – 28 mars 1803. Instituteur public et maître de pension, bachelier es sciences, il entre l’année suivante au collège de Fontenay où il enseigne jusqu’en novembre 1815 en qualité de régent de mathématiques. Père de quatre enfants, il est alors, dit-on, « suspendu pour cause d’opinion politique » et ne retrouve une place dans l’instruction publique qu’en novembre 1817 comme régent de seconde de mathématiques au collège de Domfront (Orne) où il demeure jusqu’en septembre 1820. Nommé à cette date au collège de Niort, il enseigne à partir de 1824 à Châtellerault comme régent de cinquième et de mathématiques jusqu’en octobre 1836. Sa pension de retraite est alors liquidée à hauteur de 800 francs pour 35 années et 5 mois de services reconnus au sein de l’instruction publique. Il décède à Saint-Maixent en 1850 laissant comme héritiers sa veuve et trois enfants : Louis-Alexandre, chirurgien dans la marine à Pondichéry, Julien, professeur de quatrième et cinquième au collège de Saint-Maixent et une fille mariée à Mr Gillet, négociant à Rochefort.</p></div><div style="padding: 0 1.5em; text-align: justify; vertical-align:top;margin-right:20px;float:left;width:42%"><div style="font-variant:small-caps;text-align:center;margin-bottom:20px;">'''Sources'''</div><small><p>[AD Vendée – L 614 f.17r ; L 476 f.110 ; L 615 f.91 ; L 816 ; T 250 ; AN – C 338, dossier 1597 ; F17/9558 ; F17/1431 ; F17/21540 (dossier de retraite) ; <i>Almanach de l’Université</i>, 1812, p. 240 ; A. Bitton, « Documents pour servir à l’histoire de l’instruction publique en Vendée pendant la Révolution », <i>Annuaire départemental de la Société d’émulation de la Vendée</i>, 3<sup>e</sup> série, vol. 10, 1890, p. 68, 78, 105, 122-23n et 128]</p></small></div></div>
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<span style="font-variant:small-caps;"> Found a typo? Just edit it.</span><div><div style="padding: 0 1.5em; text-align: justify; width:42%;float:left;margin-left:40px;"><div style="text-align:center;margin-bottom:20px;font-variant:small-caps;">'''Notice'''</div><p><b>-- POUPEAU Louis* </b>(Saint-Michel-le-Cloucq, 26 septembre 1768 – Saint-Maixent (Deux-Sèvres)), fils de François, bordier, et de Anne Guilbot, est nommé le 8 frimaire par le conseil du district de Fontenay. Entré comme régent de cinquième au collège de Fontenay le 12 octobre 1790, il enseigne l’année suivante et jusqu’en juin 1793 les classes de quatrième avec un traitement de 850 livres annuelles. Devenu militaire, il réside à Niort comme sergent-major au moment de sa nomination.</p><p>Arrivé à pied à Paris le 16 ventôse en compagnie de [[Poudra Jean-Gaspard|Poudra]] rencontré à Châtellerault, il s’installe chez la citoyenne Pestre au numéro 1773 de la rue d’Anjou et cosigne avec Poudra diverses lettres à l’agent national dans lesquelles il fait notamment part de son souci de trouver une place comme professeur dans les écoles centrales à venir (<i>cf</i>. annexes). Signataire des pétitions du 24 germinal et du 17 floréal aux côtés du même Poudra, de retour de l’école normale, il obtient le 19 prairial an III - 4 juin 1795 du directoire du district de Fontenay l’autorisation d’établir dans la commune un cours public de mathématiques ainsi que la jouissance d’un logement au ci-devant collège. L’école centrale établie, il n’est pas retenu parmi les professeurs et le 28 vendémiaire an VI – 19 octobre 1797. L’administration centrale de la Vendée lui trouve cependant une place comme commissaire « à l’effet de procéder au catalogue des livres existants dans les dépôts du département ». Devenu secrétaire en chef de l’administration municipale de Fontenay, il est nommé le 29 ventôse an VII – 17 mars 1799 membre du jury d’instruction publique. Le 14 frimaire an X – 5 décembre 1801, « <i>Louis Poupeau, ex-élève de l’école normale et actuellement professeur de langues et de mathématiques</i> » publie un prospectus annonçant l’ouverture à son compte d’un pensionnat à Fontenay. « Professeur de langues », il épouse à Fontenay le 21 nivôse an XI – 11 janvier 1803 Marie-Julie Rondard, fille de François, charpentier, et de Marie-Julie Petraud. L’école secondaire de Fontenay organisée, il se porte candidat et est nommé régent de mathématiques par un arrêté du ministre daté du 7 germinal an XII – 28 mars 1803. Instituteur public et maître de pension, bachelier es sciences, il entre l’année suivante au collège de Fontenay où il enseigne jusqu’en novembre 1815 en qualité de régent de mathématiques. Père de quatre enfants, il est alors, dit-on, « suspendu pour cause d’opinion politique » et ne retrouve une place dans l’instruction publique qu’en novembre 1817 comme régent de seconde de mathématiques au collège de Domfront (Orne) où il demeure jusqu’en septembre 1820. Nommé à cette date au collège de Niort, il enseigne à partir de 1824 à Châtellerault comme régent de cinquième et de mathématiques jusqu’en octobre 1836. Sa pension de retraite est alors liquidée à hauteur de 800 francs pour 35 années et 5 mois de services reconnus au sein de l’instruction publique. Il décède à Saint-Maixent en 1850 laissant comme héritiers sa veuve et trois enfants : Louis-Alexandre, chirurgien dans la marine à Pondichéry, Julien, professeur de quatrième et cinquième au collège de Saint-Maixent et une fille mariée à Mr Gillet, négociant à Rochefort.</p></div><div style="padding: 0 1.5em; text-align: justify; vertical-align:top;margin-right:20px;float:left;width:42%"><div style="font-variant:small-caps;text-align:center;margin-bottom:20px;">'''Sources'''</div><small><p>[AD Vendée – L 614 f.17r ; L 476 f.110 ; L 615 f.91 ; L 816 ; T 250 ; AN – C 338, dossier 1597 ; F17/9558 ; F17/1431 ; F17/21540 (dossier de retraite) ; <i>Almanach de l’Université</i>, 1812, p. 240 ; A. Bitton, « Documents pour servir à l’histoire de l’instruction publique en Vendée pendant la Révolution », <i>Annuaire départemental de la Société d’émulation de la Vendée</i>, 3<sup>e</sup> série, vol. 10, 1890, p. 68, 78, 105, 122-23n et 128]</p></small></div></div>
 
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Version du 17 novembre 2016 à 13:37

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Notice

-- POUPEAU Louis* (Saint-Michel-le-Cloucq, 26 septembre 1768 – Saint-Maixent (Deux-Sèvres)), fils de François, bordier, et de Anne Guilbot, est nommé le 8 frimaire par le conseil du district de Fontenay. Entré comme régent de cinquième au collège de Fontenay le 12 octobre 1790, il enseigne l’année suivante et jusqu’en juin 1793 les classes de quatrième avec un traitement de 850 livres annuelles. Devenu militaire, il réside à Niort comme sergent-major au moment de sa nomination.

Arrivé à pied à Paris le 16 ventôse en compagnie de Poudra rencontré à Châtellerault, il s’installe chez la citoyenne Pestre au numéro 1773 de la rue d’Anjou et cosigne avec Poudra diverses lettres à l’agent national dans lesquelles il fait notamment part de son souci de trouver une place comme professeur dans les écoles centrales à venir (cf. annexes). Signataire des pétitions du 24 germinal et du 17 floréal aux côtés du même Poudra, de retour de l’école normale, il obtient le 19 prairial an III - 4 juin 1795 du directoire du district de Fontenay l’autorisation d’établir dans la commune un cours public de mathématiques ainsi que la jouissance d’un logement au ci-devant collège. L’école centrale établie, il n’est pas retenu parmi les professeurs et le 28 vendémiaire an VI – 19 octobre 1797. L’administration centrale de la Vendée lui trouve cependant une place comme commissaire « à l’effet de procéder au catalogue des livres existants dans les dépôts du département ». Devenu secrétaire en chef de l’administration municipale de Fontenay, il est nommé le 29 ventôse an VII – 17 mars 1799 membre du jury d’instruction publique. Le 14 frimaire an X – 5 décembre 1801, « Louis Poupeau, ex-élève de l’école normale et actuellement professeur de langues et de mathématiques » publie un prospectus annonçant l’ouverture à son compte d’un pensionnat à Fontenay. « Professeur de langues », il épouse à Fontenay le 21 nivôse an XI – 11 janvier 1803 Marie-Julie Rondard, fille de François, charpentier, et de Marie-Julie Petraud. L’école secondaire de Fontenay organisée, il se porte candidat et est nommé régent de mathématiques par un arrêté du ministre daté du 7 germinal an XII – 28 mars 1803. Instituteur public et maître de pension, bachelier es sciences, il entre l’année suivante au collège de Fontenay où il enseigne jusqu’en novembre 1815 en qualité de régent de mathématiques. Père de quatre enfants, il est alors, dit-on, « suspendu pour cause d’opinion politique » et ne retrouve une place dans l’instruction publique qu’en novembre 1817 comme régent de seconde de mathématiques au collège de Domfront (Orne) où il demeure jusqu’en septembre 1820. Nommé à cette date au collège de Niort, il enseigne à partir de 1824 à Châtellerault comme régent de cinquième et de mathématiques jusqu’en octobre 1836. Sa pension de retraite est alors liquidée à hauteur de 800 francs pour 35 années et 5 mois de services reconnus au sein de l’instruction publique. Il décède à Saint-Maixent en 1850 laissant comme héritiers sa veuve et trois enfants : Louis-Alexandre, chirurgien dans la marine à Pondichéry, Julien, professeur de quatrième et cinquième au collège de Saint-Maixent et une fille mariée à Mr Gillet, négociant à Rochefort.

Sources

[AD Vendée – L 614 f.17r ; L 476 f.110 ; L 615 f.91 ; L 816 ; T 250 ; AN – C 338, dossier 1597 ; F17/9558 ; F17/1431 ; F17/21540 (dossier de retraite) ; Almanach de l’Université, 1812, p. 240 ; A. Bitton, « Documents pour servir à l’histoire de l’instruction publique en Vendée pendant la Révolution », Annuaire départemental de la Société d’émulation de la Vendée, 3e série, vol. 10, 1890, p. 68, 78, 105, 122-23n et 128]