Merlet-La-Boulaye Gabriel-Eléonor : Différence entre versions

De Ecole normale de l'an III
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<span style="font-variant:small-caps;"> Found a typo? Just edit it.</span><div><div style="padding: 0 1.5em; text-align: justify; width:42%;float:left;margin-left:40px;"><div style="text-align:center;margin-bottom:20px;font-variant:small-caps;">'''Notice'''</div><p><b>-- MERLET La BOULAYE Gabriel-Eléonor*</b> (Angers, 3 avril 1736 – Angers, 17 février 1807), fils de Jeanne Peltier et de Michel-Fortuné, bourgeois, est nommé le 26 brumaire par le district d’Angers. Il est alors en charge du rassemblement de tous les objets des sciences et arts en vue de la formation d’un Musée départemental ; rassemblement auquel participent S. Héron, Huard et J. B. Braux dans le cadre d’une commission <i>ad hoc</i> établie par arrêté du représentant du peuple en date du 22 frimaire an III – 12 décembre 1794.</p><p>Ses études achevées à l’Oratoire, devenu maître de sa fortune à l’âge de 25 ans, il se livre à la peinture, à la musique et aux voyages de 1761 à 1781 (Rome, Paris, Londres, Naples). Membre associé de l’Académie des Arcades en octobre 1777, il devient résidant de l’Académie des Belles Lettres d’Angers en juin 1782 puis entre en 1788 à la Société des Botanophiles établie à Angers. Il se consacre depuis lors à cette science avec son ami Aubert Du petit Thouars dont il hérite des manuscrits et herbiers, s’occupe des plantations du jardin botanique d’Angers, ouvre un cours public de botanique à Angers en mai 1791 et se trouve associé en décembre 1792 à la Société d’histoire naturelle de Paris. En pleine guerre de Vendée, il écrit le 19 fructidor an II – 5 septembre 1794 à Pérard, représentant du peuple à la Convention : « <i>le bien que je possédais et qui me faisait vivre est retiré dans la Vendée, en sorte qu’il ne me reste pas une toise de terre : c’est pourquoi je demande une place dans un bureau qui me procure de quoi vivre tant bien que mal. C’est à regret il est vrai que je renonce à des études et à des occupations auxquelles je m’étais livré par goût ; mais pour s’occuper d’art et de sciences, il faut être au dessus des premiers besoins de la vie, et je ne suis plus dans ce cas là.</i> »</p><p>Signataire des pétitions du 24 germinal, 5 et 17 floréal, de retour de l’école normale, il obtient successivement le 29 ventôse an IV – 19 mars 1796 la chaire de grammaire générale puis, en vendémiaire an V (septembre-octobre 1796), la chaire d’histoire naturelle à l’École centrale du Maine et Loire. Membre associé de la Société philotechnique de Paris (1<sup>er</sup> vendémiaire an V – 22 septembre 1796), président de la Société d’agriculture d’Angers (24 fructidor an VI – 10 septembre 1798), correspondant de l’Institut départemental de la Loire-Inférieure (5 fructidor an VII – 22 août 1799) et de la Société libre d’agriculture du Morbihan (4<sup>e</sup> complémentaire an VIII – 21 septembre 1800), il décède à Angers en 1807 laissant une importante bibliothèque et de nombreux manuscrits d’études relatifs tant à ses voyages qu’à sa passion pour la botanique.</p></div><div style="padding: 0 1.5em; text-align: justify; vertical-align:top;margin-right:20px;float:left;width:42%"><div style="font-variant:small-caps;text-align:center;margin-bottom:20px;">'''Sources'''</div><small><p>[B. Bois,<i> La vie scolaire et les créations intellectuelles en Anjou pendant la Révolution, 1789-1799</i>, Paris, 1929, p. 268 n 7, 269, 271, 354 ; AN – D XXXVIII, 1, dossier 11 ; F17/9558 ; F17/1344/3 (réponse à l’enquête de l’an VII) ; Muséum d’Histoire naturelle – Ms 1980, t. X ; Ms 1988, t. V; C. Port, <i>Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine et Loire et de l’ancienne province d’Anjou</i>, tome 1, Angers, 1874]</p></small></div></div>
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[[Category:Prosopographie]]
  
       <span style="font-variant:small-caps;"> Found a typo? Just edit it.</span><div><div style="padding: 0 1.5em; text-align: justify; width:42%;float:left;margin-left:40px;"><div style="text-align:center;margin-bottom:20px;font-variant:small-caps;">'''Notice'''</div><b>-- MERLET La BOULAYE Gabriel-Eléonor*</b> (Angers, 3 avril 1736 – Angers, 17 février 1807), fils de Jeanne Peltier et de Michel-Fortuné, bourgeois, est nommé le 26 brumaire par le district d’Angers. Il est alors en charge du rassemblement de tous les objets des sciences et arts en vue de la formation d’un Musée départemental ; rassemblement auquel participent S. Héron, Huard et J. B. Braux dans le cadre d’une commission <i>ad hoc</i> établie par arrêté du représentant du peuple en date du 22 frimaire an III – 12 décembre 1794.Ses études achevées à l’Oratoire, devenu maître de sa fortune à l’âge de 25 ans, il se livre à la peinture, à la musique et aux voyages de 1761 à 1781 (Rome, Paris, Londres, Naples). Membre associé de l’Académie des Arcades en octobre 1777, il devient résidant de l’Académie des Belles Lettres d’Angers en juin 1782 puis entre en 1788 à la Société des Botanophiles établie à Angers. Il se consacre depuis lors à cette science avec son ami Aubert Du petit Thouars dont il hérite des manuscrits et herbiers, s’occupe des plantations du jardin botanique d’Angers, ouvre un cours public de botanique à Angers en mai 1791 et se trouve associé en décembre 1792 à la Société d’histoire naturelle de Paris. En pleine guerre de Vendée, il écrit le 19 fructidor an II – 5 septembre 1794 à Pérard, représentant du peuple à la Convention : « <i>le bien que je possédais et qui me faisait vivre est retiré dans la Vendée, en sorte qu’il ne me reste pas une toise de terre : c’est pourquoi je demande une place dans un bureau qui me procure de quoi vivre tant bien que mal. C’est à regret il est vrai que je renonce à des études et à des occupations auxquelles je m’étais livré par goût ; mais pour s’occuper d’art et de sciences, il faut être au dessus des premiers besoins de la vie, et je ne suis plus dans ce cas là.</i> »Signataire des pétitions du 24 germinal, 5 et 17 floréal, de retour de l’école normale, il obtient successivement le 29 ventôse an IV – 19 mars 1796 la chaire de grammaire générale puis, en vendémiaire an V (septembre-octobre 1796), la chaire d’histoire naturelle à l’École centrale du Maine et Loire. Membre associé de la Société philotechnique de Paris (1<sup>er</sup> vendémiaire an V – 22 septembre 1796), président de la Société d’agriculture d’Angers (24 fructidor an VI – 10 septembre 1798), correspondant de l’Institut départemental de la Loire-Inférieure (5 fructidor an VII – 22 août 1799) et de la Société libre d’agriculture du Morbihan (4<sup>e</sup> complémentaire an VIII – 21 septembre 1800), il décède à Angers en 1807 laissant une importante bibliothèque et de nombreux manuscrits d’études relatifs tant à ses voyages qu’à sa passion pour la botanique.</div><div style="padding: 0 1.5em; text-align: justify; vertical-align:top;margin-right:20px;float:left;width:42%"><div style="font-variant:small-caps;text-align:center;margin-bottom:20px;">'''Sources'''</div><small>[B. Bois,<i> La vie scolaire et les créations intellectuelles en Anjou pendant la Révolution, 1789-1799</i>, Paris, 1929, p. 268 n 7, 269, 271, 354 ; AN – D XXXVIII, 1, dossier 11 ; F17/9558 ; F17/1344/3 (réponse à l’enquête de l’an VII) ; Muséum d’Histoire naturelle – Ms 1980, t. X ; Ms 1988, t. V; C. Port, <i>Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine et Loire et de l’ancienne province d’Anjou</i>, tome 1, Angers, 1874]</small></div></div>
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Notice

-- MERLET La BOULAYE Gabriel-Eléonor* (Angers, 3 avril 1736 – Angers, 17 février 1807), fils de Jeanne Peltier et de Michel-Fortuné, bourgeois, est nommé le 26 brumaire par le district d’Angers. Il est alors en charge du rassemblement de tous les objets des sciences et arts en vue de la formation d’un Musée départemental ; rassemblement auquel participent S. Héron, Huard et J. B. Braux dans le cadre d’une commission ad hoc établie par arrêté du représentant du peuple en date du 22 frimaire an III – 12 décembre 1794.

Ses études achevées à l’Oratoire, devenu maître de sa fortune à l’âge de 25 ans, il se livre à la peinture, à la musique et aux voyages de 1761 à 1781 (Rome, Paris, Londres, Naples). Membre associé de l’Académie des Arcades en octobre 1777, il devient résidant de l’Académie des Belles Lettres d’Angers en juin 1782 puis entre en 1788 à la Société des Botanophiles établie à Angers. Il se consacre depuis lors à cette science avec son ami Aubert Du petit Thouars dont il hérite des manuscrits et herbiers, s’occupe des plantations du jardin botanique d’Angers, ouvre un cours public de botanique à Angers en mai 1791 et se trouve associé en décembre 1792 à la Société d’histoire naturelle de Paris. En pleine guerre de Vendée, il écrit le 19 fructidor an II – 5 septembre 1794 à Pérard, représentant du peuple à la Convention : « le bien que je possédais et qui me faisait vivre est retiré dans la Vendée, en sorte qu’il ne me reste pas une toise de terre : c’est pourquoi je demande une place dans un bureau qui me procure de quoi vivre tant bien que mal. C’est à regret il est vrai que je renonce à des études et à des occupations auxquelles je m’étais livré par goût ; mais pour s’occuper d’art et de sciences, il faut être au dessus des premiers besoins de la vie, et je ne suis plus dans ce cas là. »

Signataire des pétitions du 24 germinal, 5 et 17 floréal, de retour de l’école normale, il obtient successivement le 29 ventôse an IV – 19 mars 1796 la chaire de grammaire générale puis, en vendémiaire an V (septembre-octobre 1796), la chaire d’histoire naturelle à l’École centrale du Maine et Loire. Membre associé de la Société philotechnique de Paris (1er vendémiaire an V – 22 septembre 1796), président de la Société d’agriculture d’Angers (24 fructidor an VI – 10 septembre 1798), correspondant de l’Institut départemental de la Loire-Inférieure (5 fructidor an VII – 22 août 1799) et de la Société libre d’agriculture du Morbihan (4e complémentaire an VIII – 21 septembre 1800), il décède à Angers en 1807 laissant une importante bibliothèque et de nombreux manuscrits d’études relatifs tant à ses voyages qu’à sa passion pour la botanique.

Sources

[B. Bois, La vie scolaire et les créations intellectuelles en Anjou pendant la Révolution, 1789-1799, Paris, 1929, p. 268 n 7, 269, 271, 354 ; AN – D XXXVIII, 1, dossier 11 ; F17/9558 ; F17/1344/3 (réponse à l’enquête de l’an VII) ; Muséum d’Histoire naturelle – Ms 1980, t. X ; Ms 1988, t. V; C. Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine et Loire et de l’ancienne province d’Anjou, tome 1, Angers, 1874]