Mauret Louis

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- MAURET Louis*, est nommé le 11 frimaire par le district de Mauriac. Il est alors marié et engagé comme volontaire à l’armée des Alpes.

Inscrit en juillet 1791 sur la liste des volontaires du Cantal, il est proposé en vain le 11 novembre suivant par le district de Mauriac comme élève pour les écoles vétérinaires de Lyon ou d’Alfort et se fait nommer le 26 mars 1792 professeur de quatrième au collège de Mauriac. Il demande le 6 juillet suivant à être rayé de la liste des volontaires, appuyé par le personnel du collège et le directoire du district qui estime que « le requérant est chargé d’une des fonctions les plus importantes de la société ». Maintenu le 12 avril 1793 comme professeur de troisième au collège avec un traitement de 1100 livres, il est envoyé le jour même pour presser le recrutement des volontaires dans les différentes communes du district de Mauriac. Il réitère alors sa demande personnelle de radiation de la liste des volontaires avec l’appui de l’administration du district qui écrit que « dans un moment de révolution il faut avoir le plus grand soin de ne confier l’éducation qu’à des gens dont le patriotisme est connu pour qu’ils fassent éclore dans ces âmes pures qui se laissent mouvoir par la première impression le germe des vertus civiques ». Sommé de rejoindre l’armée des Alpes le 28 avril 1793, il se rend à son poste où il se trouve en octobre 1793.

Signataire des pétitions du 2 germinal et du 17 floréal, de retour de l’école normale, il obtient le 3 messidor (21 juin 1795) un poste d’instituteur public et enseigne à partir de septembre avec sa femme institutrice dans les locaux du ci-devant collège de la ville de Mauriac où le couple a emménagé. Nommé le 30 messidor an IV – 18 juillet 1795 lieutenant de la Garde nationale de Mauriac, il perçoit alors comme instituteur un traitement de 300 livres trimestrielles alors que sa femme en perçoit 250.

Sources

[AD Cantal – L 493 f.53v ; L 25 f.417r ; L 253 ; L 362 ; L 491 ; L 495 f.43, 44 ; L 496 ; L 500 bis f.59 ; L 501 f.44, 48 ; AN – C 338, dossier 1597 ; F17/9558 ; J. Delmas, « La patrie en danger. Les volontaires nationaux du Cantal », Revue de Haute Auvergne, 3 (3), 1901, p. 188, 196 ; M. Viguier, « Dominique Mirande agent national du district de Mauriac », Revue de Haute Auvergne, 54 (4), 1952, p. 187, 189-190 ; B. Vinatier, « Les cantaliens à l’École normale de l’an III », Revue d’Auvergne, 4, 1991, p.321-323]