Marchais Jean-Baptiste, dit Des Gentis

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- MARCHAIS des GENTIS Jean-Baptiste* (Angoulême, 27 août 1761 - Confolens, 24 avril 1807), est nommé le 13 frimaire par le district d’Angoulême. Il réside alors à Confolens où il est employé comme inspecteur des taxes.

Étudiant à Saint-Jean de Sens, profès de Sainte Geneviève à Paris le 30 juillet 1786, il est ordonné prêtre à Sens (Yonne) en 1787, il est professeur à Notre-Dame d’Eu ou Sainte-Barbe-en-Auge (octobre 1788) avant d’être appelé par l’évêque de la Charente Pierre-Mathieu Joubert comme vicaire épiscopal constitutionnel de la paroisse de Saint-Pierre d’Angoulême où il dirige le séminaire. Jureur, il épouse civilement le 10 juin 1793 Marie-Anne Tremeau et reçoit la bénédiction nuptiale dans la cathédrale d’Angoulême. Père d’un enfant, il se présente comme abdicataire devant l’administration du département le 9 frimaire suivant (29 novembre 1793) et trouve à s’employer en 1794 comme secrétaire de la municipalité d’Angoulême.

Signataire de la pétition du 2 germinal (son paraphe est enrichi de trois points maçonniques), il cosigne avec L. Courcelles et Vinson une adresse au Comité de Sûreté générale demandant à être compris dans l’augmentation qui doit avoir lieu pour les fonctionnaires. De retour de l’école normale, il demande par une supplique en latin au cardinal Caprara la réhabilitation de son mariage le 14 septembre 1805 : « Au temps où la Terreur s’abattit sur la République et où le terrible vandalisme, après avoir renversé temples et autels en vint avec audace à mettre en fuite pasteurs et ouailles », il se maria pour éviter « les attaques atroces que tant d’autres, eux, ont supporté avec sans froid ». Il est alors inspecteur des contributions à Paris.

Sources

[AD Charente – L 474 ; AN – F19/875 ; C 338, dossier 1597 ; AF IV 1909 d.13 p.25 ; X. Maréchaux n° 2802 ; J. Nanglard, Pouillé historique du diocèse d’Angoulême, t. I, p. 74, t. II, p. 520 ; fichier génovefains 1790 ; Petit 2008 n°3594]