Letellier François-Germain

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- LETELLIER François-Germain* (Vilette (Eure), 8 avril 1767 - Rouen, 17 novembre 1846), fils de Pierre-Louis et de Catherine-Élisabeth Auzoux, est nommé le 1er nivôse par le district de Rouen. Ses études de théologie faites à Paris comme grand boursier au collège d’Harcourt, le grade de maître ès arts obtenu, il est nommé en février 1791 professeur de mathématiques et de sciences physiques au collège de Rouen où, établi depuis la fin de ses études, il est membre occasionnel puis actif de la Société populaire de juin 1791 jusqu’à novembre 1794.

Signataire en premières lignes des pétitions des 2 et 24 germinal, de retour de l’école normale, il obtient le 11 ventôse an IV - 1er mars 1796 la chaire de mathématiques de l’École centrale établie à Rouen. Il y enseigne jusqu’à l’ouverture du Lycée où il est nommé professeur des cinquième et sixième classes de mathématiques le 21 fructidor an XI - 8 septembre 1803, puis professeur de mathématiques transcendantes le 25 nivôse an XII - 15 janvier 1804. L’Université organisée, il devient le 15 décembre 1809 inspecteur de l’Académie de Rouen, fonction qu’il occupe encore en février 1834 lorsqu’il demande sa mise en retraite : « je sens que le temps du repos est arrivé pour moi, et qu’il convient de céder mes fonctions à des inspecteurs plus jeunes et plus actifs ». Il bénéficie à cette date d’une solide notoriété locale qu’il fait valoir par l’intermédiaire de Prosper Duvergier de Hauranne, député de la Seine-Inférieure, et du conseil académique pour obtenir le titre d’inspecteur honoraire et rester membre du dit conseil ; ce qu’il obtient avec sa pension de retraite calculée au maximum de 3000 francs pour 43 années de services universitaires reconnus. Il déclare alors fixer son domicile à Rouen où « j’y conserve tous mes souvenirs et toutes mes affections de jeunesse ». En août 1846, le recteur de l’académie le propose au ministre pour l’obtention de la Légion d’honneur : « Il assistait il y a trois jours, pour la 54e fois, à la distribution des prix du Collège de Rouen. Cet honorable vieillard jouit dans la ville et dans le département d’une grande considération ».

Sources

[AD Seine-Inférieure – L 2290 ; L 1163 ; AN – C 338, dossier 1597 ; D XXXVIII, 1, dossier 11 ; F17/1343 [A ou B] ; F17*2182 n°420 ; F17/21173 (dossier de retraite) ; D. Pingué, Jacobins et jacobinisme en Normandie orientale. Les sociétés politiques dans l’Eure et en Seine Inférieure, 1790-1795, Université de Rouen, thèse de doctorat, multigr., vol. 4, p. 1260]