Lemercier Isidore : Différence entre versions
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− | <span style="font-variant:small-caps;"> Found a typo? Just edit it.</span><div><div style="padding: 0 1.5em; text-align: justify; width:42%;float:left;margin-left:40px;"><div style="text-align:center;margin-bottom:20px;font-variant:small-caps;">'''Notice'''</div><p><b>-- LEMERCIER Isidore* </b>(Fontenay-le-Comte, p. Notre-Dame, 15 octobre 1770 -), fils de Louis, avocat en Parlement et au siège royal de Fontenay, et de Marianne Jolidan, est nommé le 8 frimaire par le conseil du district de Fontenay. Étudiant à Fontenay avant la Révolution puis militaire, il est admis en septembre 1791 à la société populaire de Fontenay. Commissaire chargé d’une mission relative à l’extraction du salin, il s’occupe aussi de la politique de recrutement de la société, suggérant ainsi le 30 germinal an II – 19 avril 1794 que «<i> si les jeunes gens ne sont pas admis parmi nous ils se trouveront abandonnés à eux-mêmes et susceptibles de recevoir de mauvaises impressions [et] que c’est dans les sociétés populaires qu’ils doivent puiser l’instruction et la règle à leur conduite politique et privée.</i>» Présent lors de l’épuration de la société décidée le 5 floréal an II – 25 avril 1794, il accède à la présidence de la société régénérée en messidor an II (juin 1794).</p><p>Arrivé à Paris, il reste en contact avec l’agent national près le district de Fontenay et suggère le nom de Rouillon en remplacement | + | <span style="font-variant:small-caps;"> Found a typo? Just edit it.</span><div><div style="padding: 0 1.5em; text-align: justify; width:42%;float:left;margin-left:40px;"><div style="text-align:center;margin-bottom:20px;font-variant:small-caps;">'''Notice'''</div><p><b>-- LEMERCIER Isidore* </b>(Fontenay-le-Comte, p. Notre-Dame, 15 octobre 1770 -), fils de Louis, avocat en Parlement et au siège royal de Fontenay, et de Marianne Jolidan, est nommé le 8 frimaire par le conseil du district de Fontenay. Étudiant à Fontenay avant la Révolution puis militaire, il est admis en septembre 1791 à la société populaire de Fontenay. Commissaire chargé d’une mission relative à l’extraction du salin, il s’occupe aussi de la politique de recrutement de la société, suggérant ainsi le 30 germinal an II – 19 avril 1794 que «<i> si les jeunes gens ne sont pas admis parmi nous ils se trouveront abandonnés à eux-mêmes et susceptibles de recevoir de mauvaises impressions [et] que c’est dans les sociétés populaires qu’ils doivent puiser l’instruction et la règle à leur conduite politique et privée.</i>» Présent lors de l’épuration de la société décidée le 5 floréal an II – 25 avril 1794, il accède à la présidence de la société régénérée en messidor an II (juin 1794).</p><p>Arrivé à Paris, il reste en contact avec l’agent national près le district de Fontenay et suggère le nom de Rouillon en remplacement d’[[Denfer Michel-Abel|A. Denfert]] dont il se porte garant quand à la véracité des motifs qui poussent ce dernier à demander sa démission. Il figure parmi les signataires de la pétition du 2 germinal aux côtés de Poudra.</p></div><div style="padding: 0 1.5em; text-align: justify; vertical-align:top;margin-right:20px;float:left;width:42%"><div style="font-variant:small-caps;text-align:center;margin-bottom:20px;">'''Sources'''</div><small><p>[AD Vendée – L 614 f. 17 r° ; L 659 ; L 815 ; L 1343 ; L 1367 ; AN - C 338, dossier 1597 ; Y. Hello, « La société populaire de Fontenay-le-Peuple… », <i>Annuaire de la Société d’Émulation de la Vendée</i>, 1989, p. 68]</p></small></div></div> |
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Version du 17 novembre 2016 à 13:34
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-- LEMERCIER Isidore* (Fontenay-le-Comte, p. Notre-Dame, 15 octobre 1770 -), fils de Louis, avocat en Parlement et au siège royal de Fontenay, et de Marianne Jolidan, est nommé le 8 frimaire par le conseil du district de Fontenay. Étudiant à Fontenay avant la Révolution puis militaire, il est admis en septembre 1791 à la société populaire de Fontenay. Commissaire chargé d’une mission relative à l’extraction du salin, il s’occupe aussi de la politique de recrutement de la société, suggérant ainsi le 30 germinal an II – 19 avril 1794 que « si les jeunes gens ne sont pas admis parmi nous ils se trouveront abandonnés à eux-mêmes et susceptibles de recevoir de mauvaises impressions [et] que c’est dans les sociétés populaires qu’ils doivent puiser l’instruction et la règle à leur conduite politique et privée.» Présent lors de l’épuration de la société décidée le 5 floréal an II – 25 avril 1794, il accède à la présidence de la société régénérée en messidor an II (juin 1794).
Arrivé à Paris, il reste en contact avec l’agent national près le district de Fontenay et suggère le nom de Rouillon en remplacement d’A. Denfert dont il se porte garant quand à la véracité des motifs qui poussent ce dernier à demander sa démission. Il figure parmi les signataires de la pétition du 2 germinal aux côtés de Poudra.
[AD Vendée – L 614 f. 17 r° ; L 659 ; L 815 ; L 1343 ; L 1367 ; AN - C 338, dossier 1597 ; Y. Hello, « La société populaire de Fontenay-le-Peuple… », Annuaire de la Société d’Émulation de la Vendée, 1989, p. 68]