La Perruque Jacques-Henri-Gabriel : Différence entre versions

De Ecole normale de l'an III
Aller à : navigation, rechercher
(importer en CSV)
m
(Balise : visualeditor)
Ligne 1 : Ligne 1 :
<span style="font-variant:small-caps;"> Found a typo? Just edit it.</span><div><div style="padding: 0 1.5em; text-align: justify; width:42%;float:left;margin-left:40px;"><div style="text-align:center;margin-bottom:20px;font-variant:small-caps;">'''Notice'''</div><p><b>-- LA PERRUQUE Jacques-Henri-Gabriel*</b> (Boulogne (Seine), 3 avril 1751 -), est nommé le 21 nivôse par le district de Versailles. Il réside alors entre Vaucresson, chez le citoyen Charpentier, cultivateur, et Versailles, au n°107 de la rue du Commerce.</p><p>Lauréat de divers prix et accessits de latin aux Concours généraux de 1768, 1769 et 1771, il devient vicaire d’Arpajon en 1784, chanoine de Linas en 1787 puis, assermenté, curé constitutionnel de Meudon en février 1791. Aumônier de la garde nationale de Linas, il prononce un sermon où il explique lors du serment des citoyens en arme que : « <i>le ministre de l’Église était l’enfant de la patrie, qu’avant d’être ecclésiastique, il était citoyen, et qu’après avoir prêché la soumission à la loi il était de son devoir et de son honneur de donner l’exemple</i> » : « <i>Si vos enfants, frappés de la nouveauté du spectacle vous demandent ‘Quo est istre religio ? quelle est cette cérémonie ?’ Vous devez leur dire... ‘Mon fils, ils font le serment solennel de faire tout leur possible pour se présenter purs et sans tâche au tribunal de Jésus-Christ leurs oauilles. Quelle obligation pour vous de les écouter, de leur porter respect, de répondre à leur zèle ! Car dès l’instant qu’ils font leur serment, ils sont avoués par la nation, ils vous sont proposés dans l’ordre civil par la nation et vous ne pouvez leur manquer sans manquer à la Nation qui les marque du sceau de citoyen et qui leur de veiller sur vous </i>». Abdicataire à Meudon le 7 frimaire an II – 27 novembre 1793, il y épouse en janvier 1794 Anne-Victoire Sédillot.</p><p>Arrivé à Paris, il intervient régulièrement dans les séances de débats de l’école normale, tant aux leçons de Sicard, sous forme orale et écrite (19 germinal et 19 ventôse), qu’à celles de Daubenton, Buache et Mentelle (8 ventôse, 18 pluviôse). Signataire de la pétition du 2 germinal, auteur le 6 prairial d’un rapport sur « sa mission » à l’école normale, il est nommé en novembre 1795 secrétaire en chef de l’administration municipale du canton de Marly. Conseiller municipal de Rueil où il dirige une institution privée depuis 1800, il demande il demande la réhabilitation de son mariage par une supplique rédigée en latin et adressée le 4 octobre 1802 au cardinal Caprara : il n’a pas été « <i>entraîné par un élan ou une passion de la chaire mais a été épouvanté par la crainte de la mort</i> ».</p></div><div style="padding: 0 1.5em; text-align: justify; vertical-align:top;margin-right:20px;float:left;width:42%"><div style="font-variant:small-caps;text-align:center;margin-bottom:20px;">'''Sources'''</div><small><p>[AD Seine-et-Oise – 1 LT 672 ; L II K7, f.457, 2 LV 168 ; AN – C 338, dossier 1597 ; F19/891 ; AF IV 1911 d.2, p.238-239 ; AF IV 1891 7<sup>e</sup> cahier, f.76-77 ; 46J3 – L. Brunel, Histoire religieuse du district de Corbeil sous la Révolution ; Maréchaux notice n°2297 ; C. Bonnet, « Madame Bonaparte à La Malmaison : deux épisodes de son séjour (an VII-an IX) », <i>Revue de l’histoire de Versailles et de Seine-et-Oise</i>, 4, 1902, p.34, 51-52 ; A. Gardebois, <i>Meudon avant et pendant la Révolution</i>, t.2, <i>Les municipalités</i>, Condé-sur-Noireau, Ch. Corlet, sd, p.36-42, 45-54, 67, 73, 80, 87, 125-128 et 140]</p></small></div></div>
+
<span style="font-variant:small-caps;"> Found a typo? Just edit it.</span><div><div style="padding: 0 1.5em; text-align: justify; width:42%;float:left;margin-left:40px;"><div style="text-align:center;margin-bottom:20px;font-variant:small-caps;">'''Notice'''</div><p><b>-- LA PERRUQUE Jacques-Henri-Gabriel*</b> (Boulogne (Seine), 3 avril 1751-), est nommé le 21 nivôse par le district de Versailles. Il réside alors entre Vaucresson, chez le citoyen Charpentier, cultivateur, et Versailles, au n°107 de la rue du Commerce.</p><p>Lauréat de divers prix et accessits de latin aux Concours généraux de 1768, 1769 et 1771, il devient vicaire d’Arpajon en 1784, chanoine de Linas en 1787 puis, assermenté, curé constitutionnel de Meudon en février 1791. Aumônier de la garde nationale de Linas, il prononce un sermon où il explique lors du serment des citoyens en arme que : « <i>le ministre de l’Église était l’enfant de la patrie, qu’avant d’être ecclésiastique, il était citoyen, et qu’après avoir prêché la soumission à la loi il était de son devoir et de son honneur de donner l’exemple</i> » : « <i>Si vos enfants, frappés de la nouveauté du spectacle vous demandent ‘Quo est istre religio ? quelle est cette cérémonie ?’ Vous devez leur dire... ‘Mon fils, ils font le serment solennel de faire tout leur possible pour se présenter purs et sans tâche au tribunal de Jésus-Christ leurs oauilles. Quelle obligation pour vous de les écouter, de leur porter respect, de répondre à leur zèle ! Car dès l’instant qu’ils font leur serment, ils sont avoués par la nation, ils vous sont proposés dans l’ordre civil par la nation et vous ne pouvez leur manquer sans manquer à la Nation qui les marque du sceau de citoyen et qui leur de veiller sur vous </i>». Abdicataire à Meudon le 7 frimaire an II – 27 novembre 1793, il y épouse en janvier 1794 Anne-Victoire Sédillot.</p><p>Arrivé à Paris, il intervient régulièrement dans les séances de débats de l’école normale, tant aux leçons de Sicard, sous forme orale et écrite (19 germinal et 19 ventôse), qu’à celles de Daubenton, Buache et Mentelle (8 ventôse, 18 pluviôse). Signataire de la pétition du 2 germinal, auteur le 6 prairial d’un rapport sur « sa mission » à l’école normale, il est nommé en novembre 1795 secrétaire en chef de l’administration municipale du canton de Marly. Conseiller municipal de Rueil où il dirige une institution privée depuis 1800, il demande il demande la réhabilitation de son mariage par une supplique rédigée en latin et adressée le 4 octobre 1802 au cardinal Caprara : il n’a pas été « <i>entraîné par un élan ou une passion de la chaire mais a été épouvanté par la crainte de la mort</i> ».</p></div><div style="padding: 0 1.5em; text-align: justify; vertical-align:top;margin-right:20px;float:left;width:42%"><div style="font-variant:small-caps;text-align:center;margin-bottom:20px;">'''Sources'''</div><small><p>[AD Seine-et-Oise – 1 LT 672 ; L II K7, f.457, 2 LV 168 ; AN – C 338, dossier 1597 ; F19/891 ; AF IV 1911 d.2, p.238-239 ; AF IV 1891 7<sup>e</sup> cahier, f.76-77 ; 46J3 – L. Brunel, Histoire religieuse du district de Corbeil sous la Révolution ; Maréchaux notice n°2297 ; C. Bonnet, « Madame Bonaparte à La Malmaison : deux épisodes de son séjour (an VII-an IX) », <i>Revue de l’histoire de Versailles et de Seine-et-Oise</i>, 4, 1902, p.34, 51-52 ; A. Gardebois, <i>Meudon avant et pendant la Révolution</i>, t.2, <i>Les municipalités</i>, Condé-sur-Noireau, Ch. Corlet, sd, p.36-42, 45-54, 67, 73, 80, 87, 125-128 et 140]</p></small></div></div>
 
{{#set:Index_V1=index2016}}
 
{{#set:Index_V1=index2016}}

Version du 5 novembre 2016 à 19:18

Found a typo? Just edit it.

Notice

-- LA PERRUQUE Jacques-Henri-Gabriel* (Boulogne (Seine), 3 avril 1751-), est nommé le 21 nivôse par le district de Versailles. Il réside alors entre Vaucresson, chez le citoyen Charpentier, cultivateur, et Versailles, au n°107 de la rue du Commerce.

Lauréat de divers prix et accessits de latin aux Concours généraux de 1768, 1769 et 1771, il devient vicaire d’Arpajon en 1784, chanoine de Linas en 1787 puis, assermenté, curé constitutionnel de Meudon en février 1791. Aumônier de la garde nationale de Linas, il prononce un sermon où il explique lors du serment des citoyens en arme que : « le ministre de l’Église était l’enfant de la patrie, qu’avant d’être ecclésiastique, il était citoyen, et qu’après avoir prêché la soumission à la loi il était de son devoir et de son honneur de donner l’exemple » : « Si vos enfants, frappés de la nouveauté du spectacle vous demandent ‘Quo est istre religio ? quelle est cette cérémonie ?’ Vous devez leur dire... ‘Mon fils, ils font le serment solennel de faire tout leur possible pour se présenter purs et sans tâche au tribunal de Jésus-Christ leurs oauilles. Quelle obligation pour vous de les écouter, de leur porter respect, de répondre à leur zèle ! Car dès l’instant qu’ils font leur serment, ils sont avoués par la nation, ils vous sont proposés dans l’ordre civil par la nation et vous ne pouvez leur manquer sans manquer à la Nation qui les marque du sceau de citoyen et qui leur de veiller sur vous ». Abdicataire à Meudon le 7 frimaire an II – 27 novembre 1793, il y épouse en janvier 1794 Anne-Victoire Sédillot.

Arrivé à Paris, il intervient régulièrement dans les séances de débats de l’école normale, tant aux leçons de Sicard, sous forme orale et écrite (19 germinal et 19 ventôse), qu’à celles de Daubenton, Buache et Mentelle (8 ventôse, 18 pluviôse). Signataire de la pétition du 2 germinal, auteur le 6 prairial d’un rapport sur « sa mission » à l’école normale, il est nommé en novembre 1795 secrétaire en chef de l’administration municipale du canton de Marly. Conseiller municipal de Rueil où il dirige une institution privée depuis 1800, il demande il demande la réhabilitation de son mariage par une supplique rédigée en latin et adressée le 4 octobre 1802 au cardinal Caprara : il n’a pas été « entraîné par un élan ou une passion de la chaire mais a été épouvanté par la crainte de la mort ».

Sources

[AD Seine-et-Oise – 1 LT 672 ; L II K7, f.457, 2 LV 168 ; AN – C 338, dossier 1597 ; F19/891 ; AF IV 1911 d.2, p.238-239 ; AF IV 1891 7e cahier, f.76-77 ; 46J3 – L. Brunel, Histoire religieuse du district de Corbeil sous la Révolution ; Maréchaux notice n°2297 ; C. Bonnet, « Madame Bonaparte à La Malmaison : deux épisodes de son séjour (an VII-an IX) », Revue de l’histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, 4, 1902, p.34, 51-52 ; A. Gardebois, Meudon avant et pendant la Révolution, t.2, Les municipalités, Condé-sur-Noireau, Ch. Corlet, sd, p.36-42, 45-54, 67, 73, 80, 87, 125-128 et 140]