Jamet Louis-Julien

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- JAMET Louis Julien* (Domfront, 29 janvier 1772 – Saint-Pavia-des-Champs, près Le Mans, 28 février 1850), fils de Simon et de Louise Lepelletier, est nommé le 22 frimaire par le district de Domfront. Il est alors depuis le 16 thermidor an II - 3 août 1794 « instituteur public » à Domfront.

Élève du collège de Domfront, il est choisi au cours de sa seconde année de philosophie en avril 1791 pour enseigner à partir du 15 les classes de cinquième et de sixième au dit collège. Il se souvient (1821) que « se trouvant compris par son âge dans la loi de la réquisition, il en fut sauvé par une pétition que les administrateurs et les habitants de Domfront adressèrent à un représentant en mission [Letourneur], qui le conserva dans ses fonctions pour l’instruction de la jeunesse. » Il exerce comme régent au collège jusqu’à la fermeture de l’établissement le 24 messidor an II - 12 juillet 1794.

Signataire de la pétition du 2 germinal, de retour de l’école normale, il reprend sa place d’instituteur qu’il conserve jusqu’au 26 fructidor an IV - 12 septembre 1796 puis s’engage comme précepteur dans une maison noble où il demeure l’année 1797 avant d’ouvrir à Tinchebray, le 10 vendémiaire an VII – 1er octobre 1798, une école publique où il enseigne le latin et le français jusqu’au 20 fructidor an XI – 7 septembre 1803. Ayant repris sa place à l’école primaire de Domfront, il est nommé le 13 vendémiaire an XIII - 5 octobre 1804 professeur de septième à l’école secondaire communale. Marié, père de deux enfants, il est régent de première classe élémentaire au collège de la ville en 1811 avant d’accéder, le 31 octobre 1818, à la régence des sixième et cinquième classes du dit collège où il exerce avec un traitement de 980 francs jusqu’en octobre 1823, date de sa mise à la retraite pour cause d’infirmités. Sa pension est liquidée en juin 1825 à 392 francs pour 22 ans et 7 mois de services reconnus au sein de l’instruction publique. Domicilié à Domfront, « ancien régent », il dispense malgré ses problèmes de santé des leçons particulières pour compléter « la modique pension qui lui fut allouée ». Aussi, écrit-il le 17 mai 1830 au Ministre de l’Instruction publique pour solliciter « un supplément de pension qui puisse le mettre au moins à l’abri du besoin à la fin de sa carrière ».

Sources

[AD Orne – L 2568 f. 172v-173, L 2569 ; AN – C 338, dossier 1597 ; F17/1426 ; F17* 2185, n°85 ; F17/20991 (dossier de retraite)]