Discussion:Vairin Jean-Pierre

De Ecole normale de l'an III
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- VAIRIN Jean Pierre *, né c.1757, vraisemblablement nommé par un des districts du département de la Moselle, est choisi à l’EN comme l'un des directeurs des dix conférences de mathématiques. Ancien "professeur de mathématiques, d’architecture civile, militaire et hydraulique à l’école militaire et à l’Académie des Beaux Arts de Saint-Pétersbourg"  où il dit avoir séjourné plus de douze ans, il souligne avoir " toujours donné des leçons particulières de mathématiques tant pures qu’appliquées aux arts et aux métiers "   » Signataire de la pétition du 17 floréal, l’EN fermée, il réside à Metz lorsqu’il adresse au CIP le 23 prairial an III - 22 juin 1794 une longue lettre en ces termes : « Représentants, Vous avez pris un arrêté par lequel vous avez établi à l’Ecole normale des directeurs pour les Conférences de mathématiques qui ont eu lieu dans les différents Collèges que vous avez assignés pour cet effet. Comme les dits Directeurs de Conférence ont rempli leur tâche non seulement au gré des Professeurs qui étaient chargés de les diriger, mais aussi à celui de leurs Confrères qui ont fréquenté les Cours que nous avons donné souvent même deux fois par jour au lieu d’une fois tous les deux jours, je crois qu’il est de votre justice de nous faire parvenir la récompense que vous nous avez promis, non pas pour la valeur depuis que vous l’avez convertie à 300 livres au lieu de quelques bons ouvrages, mais comme un titre comme quoi nous avons cherché à contribuer à utiliser un établissement si important, qui nous a coûté beaucoup et nous fait encore dépenser considérablement en nous laissant dans l’inaction jusqu’à l’organisation des Écoles centrales dont nous n’avons aucune nouvelle. Il aurait été à désirer pour nous autres dont l’État est l’instruction, que nous eussions été examinés à Paris pour nos connaissances, et nommés tout de suite d’après les renseignements du district pour notre moralité ; nous aurions provisoirement pu préparer les jeunes gens à l’instruction, être utiles à la patrie et à nous mêmes, tandis qu’il n’y a que ceux qui étaient attachés aux collèges existants qui se trouvent favorisés. C’est pourquoi je vous prie d’avoir la complaisance de me faire parvenir la gratification promise que je regarderai comme une marque de votre estime, et de me faire savoir si les Écoles centrales auront bientôt lieu, afin que je sache pour la conservation de ma femme et de mes enfants si je dois attendre une place de Professeur des arts et métiers, ou si je dois abandonner l’instruction pour me mettre dans le Génie.» Nommé professeur de géométrie descriptive à l’école du génie à Metz en germinal an IV (mars-avril 1796), il cumule ensuite la charge de professeur de mathématiques et de dessin à l’école centrale des Ardennes à Charleville depuis son ouverture le 11 frimaire an V - 1er décembre 1796 jusqu'au 11 germinal an VI (31 mars 1798), puis tient la seule chaire de mathématiques. Dans sa réponse à l'enquête de l'an VII, il dit avoir publié "un grand tableau systématique et raisonné des branches et subdivisions des mathématiques, quatre mémoires sur la simplification de l'instruction publique, un mémoire sur les poids et mesures.[AN – F17 9558 ; F17 1343 A]