Combes-Dounous Jean-Isaac ~Jacques~ aîné : Différence entre versions

De Ecole normale de l'an III
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<span style="font-variant:small-caps;"> Found a typo? Just edit it.</span><div><div style="padding: 0 1.5em; text-align: justify; width:42%;float:left;margin-left:40px;"><div style="text-align:center;margin-bottom:20px;font-variant:small-caps;">'''Notice'''</div><p><b>-- COMBES-DOUNOUS Jean-Isaac [dit Jacques] aîné* </b>(Montauban, 22 juillet 1758 – Montauban, 14 février 1820), fils de Jean-Michel Combes, avocat en Parlement, est nommé le 4 frimaire par le district de Montauban.</p><p>Issu d’une famille protestante d’avocats montalbanais gradués de l’Université de Toulouse, il est reçu bachelier en droit à Toulouse le 3 juillet 1780 avant de s’établir comme avocat à Paris. Dès le début de la Révolution, il joue un rôle important à la Société littéraire de l’évêché qui cesse ses activités au printemps 1790, puis au Comité patriotique de Montauban et à la Société des Amis de la Constitution dont il est président du 19 décembre 1790 au 17 janvier 1791. Le 2 juillet suivant, il propose une adresse à la Constituante pour déclarer « le trône vacant puisque le roi a fui ». Élu en août 1791 au Directoire du Département du Lot puis au Tribunal du district de Montauban, il préside l’administration départementale au moment de la crise « fédéraliste » de mai-août 1793. Dénoncé par le Comité de Surveillance, il est emprisonné jusqu’en thermidor an II.</p><p>Signataire des pétitions du 2 germinal et 17 floréal, de retour de l’école normale, il est nommé commissaire de la République auprès des tribunaux du Lot. élu député au Conseil des Cinq Cents en l’an VII (1798-1799), il publie en 1800 une <i>Introduction à la philosophie de Platon</i>, une <i>Dissertation sur les maximes de Tyr</i> en 1802, une <i>Histoire des guerres civiles de la République romaine </i>(3 vol. en 1808) et, en 1809, deux volumes d’un <i>Essai historique sur Platon suivi d’un coup d’oeil rapide sur l’histoire du platonisme</i>. Nommé juge au Tribunal civil de Montauban en 1810, il est député en 1815 à la Chambre des Représentants convoquée par Napoléon à son retour de l’Ile d’Elbe puis contraint de se démettre en 1816 de ses fonctions de juge de première instances, fonctions qu’il retrouve le 26 mars 1819.</p><p>Traducteur depuis le grec et l’anglais, membre fondateur de la Société des Sciences et des Arts du département du Lot, correspondant des plusieurs sociétés savantes, il laisse de nombreux manuscrits de ses travaux en cours sur l’histoire de Platon et du platonisme.</p></div><div style="padding: 0 1.5em; text-align: justify; vertical-align:top;margin-right:20px;float:left;width:42%"><div style="font-variant:small-caps;text-align:center;margin-bottom:20px;">'''Sources'''</div><small><p>[AD Tarn et Garonne – L 90<sup>+ </sup>; AN – F17/9558, C 338, dossier 1597 ; P. Ferté, <i>Étudiants du Rouergue, 16</i>e<i>-18</i>e<i> siècle</i> ; D. Ligou, <i>Montauban à la fin de l’Ancien Régime et aux débuts de la Révolution, 1787-1794</i>, Paris, Marcel-Rivière, « Bibliothèque d’histoire économique et sociale », 1958, p.206, 214, 253, 257, 297... D. Ligou, « La société populaire de Montauban sous la monarchie constitutionnelle » in <i>Les pratiques politiques en province à l’époque de la Révolution française. Actes du colloque tenu à Montpellier les 18-20 septembre 1987</i>, Montpellier, Université de Montpellier, 1988, p.97-113]</p></small></div></div>
 
<span style="font-variant:small-caps;"> Found a typo? Just edit it.</span><div><div style="padding: 0 1.5em; text-align: justify; width:42%;float:left;margin-left:40px;"><div style="text-align:center;margin-bottom:20px;font-variant:small-caps;">'''Notice'''</div><p><b>-- COMBES-DOUNOUS Jean-Isaac [dit Jacques] aîné* </b>(Montauban, 22 juillet 1758 – Montauban, 14 février 1820), fils de Jean-Michel Combes, avocat en Parlement, est nommé le 4 frimaire par le district de Montauban.</p><p>Issu d’une famille protestante d’avocats montalbanais gradués de l’Université de Toulouse, il est reçu bachelier en droit à Toulouse le 3 juillet 1780 avant de s’établir comme avocat à Paris. Dès le début de la Révolution, il joue un rôle important à la Société littéraire de l’évêché qui cesse ses activités au printemps 1790, puis au Comité patriotique de Montauban et à la Société des Amis de la Constitution dont il est président du 19 décembre 1790 au 17 janvier 1791. Le 2 juillet suivant, il propose une adresse à la Constituante pour déclarer « le trône vacant puisque le roi a fui ». Élu en août 1791 au Directoire du Département du Lot puis au Tribunal du district de Montauban, il préside l’administration départementale au moment de la crise « fédéraliste » de mai-août 1793. Dénoncé par le Comité de Surveillance, il est emprisonné jusqu’en thermidor an II.</p><p>Signataire des pétitions du 2 germinal et 17 floréal, de retour de l’école normale, il est nommé commissaire de la République auprès des tribunaux du Lot. élu député au Conseil des Cinq Cents en l’an VII (1798-1799), il publie en 1800 une <i>Introduction à la philosophie de Platon</i>, une <i>Dissertation sur les maximes de Tyr</i> en 1802, une <i>Histoire des guerres civiles de la République romaine </i>(3 vol. en 1808) et, en 1809, deux volumes d’un <i>Essai historique sur Platon suivi d’un coup d’oeil rapide sur l’histoire du platonisme</i>. Nommé juge au Tribunal civil de Montauban en 1810, il est député en 1815 à la Chambre des Représentants convoquée par Napoléon à son retour de l’Ile d’Elbe puis contraint de se démettre en 1816 de ses fonctions de juge de première instances, fonctions qu’il retrouve le 26 mars 1819.</p><p>Traducteur depuis le grec et l’anglais, membre fondateur de la Société des Sciences et des Arts du département du Lot, correspondant des plusieurs sociétés savantes, il laisse de nombreux manuscrits de ses travaux en cours sur l’histoire de Platon et du platonisme.</p></div><div style="padding: 0 1.5em; text-align: justify; vertical-align:top;margin-right:20px;float:left;width:42%"><div style="font-variant:small-caps;text-align:center;margin-bottom:20px;">'''Sources'''</div><small><p>[AD Tarn et Garonne – L 90<sup>+ </sup>; AN – F17/9558, C 338, dossier 1597 ; P. Ferté, <i>Étudiants du Rouergue, 16</i>e<i>-18</i>e<i> siècle</i> ; D. Ligou, <i>Montauban à la fin de l’Ancien Régime et aux débuts de la Révolution, 1787-1794</i>, Paris, Marcel-Rivière, « Bibliothèque d’histoire économique et sociale », 1958, p.206, 214, 253, 257, 297... D. Ligou, « La société populaire de Montauban sous la monarchie constitutionnelle » in <i>Les pratiques politiques en province à l’époque de la Révolution française. Actes du colloque tenu à Montpellier les 18-20 septembre 1987</i>, Montpellier, Université de Montpellier, 1988, p.97-113]</p></small></div></div>
 
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Notice

-- COMBES-DOUNOUS Jean-Isaac [dit Jacques] aîné* (Montauban, 22 juillet 1758 – Montauban, 14 février 1820), fils de Jean-Michel Combes, avocat en Parlement, est nommé le 4 frimaire par le district de Montauban.

Issu d’une famille protestante d’avocats montalbanais gradués de l’Université de Toulouse, il est reçu bachelier en droit à Toulouse le 3 juillet 1780 avant de s’établir comme avocat à Paris. Dès le début de la Révolution, il joue un rôle important à la Société littéraire de l’évêché qui cesse ses activités au printemps 1790, puis au Comité patriotique de Montauban et à la Société des Amis de la Constitution dont il est président du 19 décembre 1790 au 17 janvier 1791. Le 2 juillet suivant, il propose une adresse à la Constituante pour déclarer « le trône vacant puisque le roi a fui ». Élu en août 1791 au Directoire du Département du Lot puis au Tribunal du district de Montauban, il préside l’administration départementale au moment de la crise « fédéraliste » de mai-août 1793. Dénoncé par le Comité de Surveillance, il est emprisonné jusqu’en thermidor an II.

Signataire des pétitions du 2 germinal et 17 floréal, de retour de l’école normale, il est nommé commissaire de la République auprès des tribunaux du Lot. élu député au Conseil des Cinq Cents en l’an VII (1798-1799), il publie en 1800 une Introduction à la philosophie de Platon, une Dissertation sur les maximes de Tyr en 1802, une Histoire des guerres civiles de la République romaine (3 vol. en 1808) et, en 1809, deux volumes d’un Essai historique sur Platon suivi d’un coup d’oeil rapide sur l’histoire du platonisme. Nommé juge au Tribunal civil de Montauban en 1810, il est député en 1815 à la Chambre des Représentants convoquée par Napoléon à son retour de l’Ile d’Elbe puis contraint de se démettre en 1816 de ses fonctions de juge de première instances, fonctions qu’il retrouve le 26 mars 1819.

Traducteur depuis le grec et l’anglais, membre fondateur de la Société des Sciences et des Arts du département du Lot, correspondant des plusieurs sociétés savantes, il laisse de nombreux manuscrits de ses travaux en cours sur l’histoire de Platon et du platonisme.

Sources

[AD Tarn et Garonne – L 90; AN – F17/9558, C 338, dossier 1597 ; P. Ferté, Étudiants du Rouergue, 16e-18e siècle ; D. Ligou, Montauban à la fin de l’Ancien Régime et aux débuts de la Révolution, 1787-1794, Paris, Marcel-Rivière, « Bibliothèque d’histoire économique et sociale », 1958, p.206, 214, 253, 257, 297... D. Ligou, « La société populaire de Montauban sous la monarchie constitutionnelle » in Les pratiques politiques en province à l’époque de la Révolution française. Actes du colloque tenu à Montpellier les 18-20 septembre 1987, Montpellier, Université de Montpellier, 1988, p.97-113]