Chastain Claude-Jacques

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- CHASTAIN Claude-Jacques* (Mareuil-sur-Arnon, 23 mars 1768 – Moulins, 14 février 1842), fils de Jacques, notaire, et de Catherine Guillemet est nommé le 26 brumaire par « la voix du scrutin » du district de Saint-Amand. « Instituteur » (il a dirigé à Saint-Amand « de juin 1790 jusqu’en avril 1793 un établissement d’instruction publique en remplacement du collège qui avait cessé d’exister dans le commencement de 1790 »), il réside alors à Saulzais-le-Potier et se livre à « l’instruction particulière ». Au mois d’avril 1793, « des raisons majeures » l’avaient forcé « de se retirer » (selon sa lettre du 6 mai 1830).

Arrivé à Paris le 27 frimaire, il s’installe d’abord avec son camarade J.-B. Cadéot rue de la Loi (ci-devant rue Richelieu) avant de rejoindre avec lui l’hôtel garni du 485 de la rue de la Harpe où il obtient sa carte de sûreté. Signataire de la pétition du 17 floréal, il quitte la capitale le 3 prairial et se livre alors au préceptorat privé jusqu’en 1806 inclus. Maître d’études au lycée de Bourges d’octobre 1807 à avril 1809, il en devient le censeur jusqu’en octobre 1810, tout en exerçant les fonctions de secrétaire de l’Académie. Nommé censeur au lycée de Moulins à cette dernière date, il le demeure jusqu’en décembre 1817, date à laquelle il est promu proviseur du même lycée. Il cesse ses fonctions le 10 mai 1830, invoquant des raisons de santé. Le récapitulatif de ses services lui accorde vingt cinq années de service dans l’instruction publique et il touche une pension de 1500 francs. Il meurt célibataire.

Sources

[AD Cher – L 571 f. 98r° ; AD Allier – 2 MI/EC/196/85 ; AN – F17/1426 ; F17/1229, d.17 ; F17/9558 ; F17/20396/A (dossier de retraite) ; F7/4807 n°372 ; Almanach de l’Université, 1812, p.120 ; Bulletin des Lois, 1825]