Chaplet Léonard

De Ecole normale de l'an III
Révision datée du 15 novembre 2016 à 16:27 par Guillaume.queruel (discussion | contributions) (importer en XML)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher

Found a typo? Just edit it.

Notice

-- CHAPLET Léonard* (Saint-Léonard, 11 novembre 1753 – Saint-Léonard, 14 juin 1829), fils d’Antoine, maître d’école et de pension, et de Catherine Sabeaud, est nommé le 19 frimaire par le district de Saint-Léonard. Il est alors administrateur du dit district.

Apprenti depuis l’âge de 13 ans auprès de son père instituteur à Saint-Léonard, il donne à partir de 1773 un cours de philosophie à Limoges avant de prendre en 1776 la direction de l’école et du personnel de son père. Sur les témoignages positifs du curé et des échevins de Saint-Léonard, il est autorisé en 1784 par l’évêque de Limoges à enseigner dans son école « jusqu’à la rhétorique inclusivement ». Plus tard, après la Révolution, les officiers municipaux de Saint-Léonard attesteront « qu’il n’a cessé son cours d’instruction que pendant le temps qu’il a rempli les fonctions d’administrateur du directoire du district » et « qu’en quittant l’administration se rendit à Paris pour y suivre les cours de l’École normale ».

Signataire de la pétition du 2 germinal, de retour de Paris, il est inscrit comme « élève de l’école normale » sur les listes électorales du canton. Le 16 brumaire an IV – 7 novembre 1795, il demande à la municipalité de Saint-Léonard l’autorisation de rouvrir son école qu’il dirige jusqu’à sa nomination le 14 frimaire an V - 4 décembre 1796 à la chaire d’histoire de l’École centrale de la Haute Vienne. Il prend en charge parallèlement à partir de 1799 la première section de latinité, puis en 1801, la codirection avec F. Sauger-Préneuf d’un pensionnat près l’école centrale, pensionnat dont il a porté le projet. L’établissement fermé, il se fait nommer par Dissez le 5 prairial an XII – 25 mai 1804 au lycée de Limoges en qualité procureur général chargé de l’économat. Marié, père de trois enfants, membre de la section des Lettres et Arts de Société d’agriculture de Limoges, fait officier de l’Université en 1809, il démissionne de son emploi d’économe en janvier 1816 et demande en avril la liquidation de sa pension de retraite. Celle-ci, calculée sur les seuls services au sein de l’Instruction publique, ne compte pas son activité à l’école de Saint-Léonard qui ne comprenait pas de pension. Elle est liquidée à 525 francs pour 19 années de services reconnus.

Sources

[AD Haute-Vienne – L 675 f. 5, 7 ; AN – C 338, dossier 1597 ; F17/1344/5 ; F17/1428, F17/20382 (dossier de retraite) ; Almanach de l’Université, 1812, p.172]