Chabrier Jean-Baptiste : Différence entre versions
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<span style="font-variant:small-caps;"> Found a typo? Just edit it.</span><div><div style="padding: 0 1.5em; text-align: justify; width:42%;float:left;margin-left:40px;"><div style="text-align:center;margin-bottom:20px;font-variant:small-caps;">'''Notice'''</div><p><b>-- CHABRIER Jean-Baptiste</b>* (Ambert, 16 novembre 1772 - ), fils de Jean, négociant du lieu, et de demoiselle Marie-Anne Suzon, est nommé le 4 nivôse par le district d’Ambert. D’une « taille de 5 pieds 1 pouce 9 lignes, cheveux et sourcils châtain brun, yeux gros et bleus, visage ovale, marqué de quelques grains de vérole », il est porté volontaire de la 1<sup>re</sup> réquisition le 2 floréal an II – 21 avril 1794 et requis pour le 4<sup>e</sup> bataillon envoyé en Vendée. « Convalescent », il réside alors chez lui.</p><p>Signataire de la pétition du 2 germinal, de retour à Ambert, le conseil général de la commune lui demande, le 7 prairial suivant, de s’expliquer sur les motifs de sa non réincorporation militaire : Chabrier fait valoir le décret du CIP enjoignant les élèves de l’école normale à retourner dans leurs districts respectifs afin d’y être employés au sein de l’Instruction publique. Il obtient ainsi de l’administration du département, en thermidor (juillet-août 1795), d’être libéré de ses obligations militaires au titre « d’élève de l’École normale » et postule en vain le mois suivant à un emploi au sein de l’École centrale. Candidat à un poste d’instituteur à Valcivières en messidor an IV (juin-juillet 1796), le jury d’instruction publique établit que « rentré dans ses foyers en prairial an III, il n’a pas été sans reproches dans les temps de la réaction. Comme bien d’autres il a commis des fautes et a favorisé par là les ennemis de la République ». Il fait alors déclaration de repentir : « <i>Tous mes concitoyens rendront témoignage de mon patriotisme égaré. J’ai fait un écart, j’ai suivant un torrent, je reconnais mes erreurs.</i> » Le Jury les met sur le compte de la jeunesse.</p></div><div style="padding: 0 1.5em; text-align: justify; vertical-align:top;margin-right:20px;float:left;width:42%"><div style="font-variant:small-caps;text-align:center;margin-bottom:20px;">'''Sources'''</div><small><p>[AD Puy de Dôme – L 2751, L 2776, L 3050, L 2208, L 3057, L 3058 ; AN - C 338, dossier 1597 ; P. Bourdin, <i>Le Puy de Dôme sous le Directoire</i>, Clermont-Ferrand, 1990, p. 115]</p></small></div></div> | <span style="font-variant:small-caps;"> Found a typo? Just edit it.</span><div><div style="padding: 0 1.5em; text-align: justify; width:42%;float:left;margin-left:40px;"><div style="text-align:center;margin-bottom:20px;font-variant:small-caps;">'''Notice'''</div><p><b>-- CHABRIER Jean-Baptiste</b>* (Ambert, 16 novembre 1772 - ), fils de Jean, négociant du lieu, et de demoiselle Marie-Anne Suzon, est nommé le 4 nivôse par le district d’Ambert. D’une « taille de 5 pieds 1 pouce 9 lignes, cheveux et sourcils châtain brun, yeux gros et bleus, visage ovale, marqué de quelques grains de vérole », il est porté volontaire de la 1<sup>re</sup> réquisition le 2 floréal an II – 21 avril 1794 et requis pour le 4<sup>e</sup> bataillon envoyé en Vendée. « Convalescent », il réside alors chez lui.</p><p>Signataire de la pétition du 2 germinal, de retour à Ambert, le conseil général de la commune lui demande, le 7 prairial suivant, de s’expliquer sur les motifs de sa non réincorporation militaire : Chabrier fait valoir le décret du CIP enjoignant les élèves de l’école normale à retourner dans leurs districts respectifs afin d’y être employés au sein de l’Instruction publique. Il obtient ainsi de l’administration du département, en thermidor (juillet-août 1795), d’être libéré de ses obligations militaires au titre « d’élève de l’École normale » et postule en vain le mois suivant à un emploi au sein de l’École centrale. Candidat à un poste d’instituteur à Valcivières en messidor an IV (juin-juillet 1796), le jury d’instruction publique établit que « rentré dans ses foyers en prairial an III, il n’a pas été sans reproches dans les temps de la réaction. Comme bien d’autres il a commis des fautes et a favorisé par là les ennemis de la République ». Il fait alors déclaration de repentir : « <i>Tous mes concitoyens rendront témoignage de mon patriotisme égaré. J’ai fait un écart, j’ai suivant un torrent, je reconnais mes erreurs.</i> » Le Jury les met sur le compte de la jeunesse.</p></div><div style="padding: 0 1.5em; text-align: justify; vertical-align:top;margin-right:20px;float:left;width:42%"><div style="font-variant:small-caps;text-align:center;margin-bottom:20px;">'''Sources'''</div><small><p>[AD Puy de Dôme – L 2751, L 2776, L 3050, L 2208, L 3057, L 3058 ; AN - C 338, dossier 1597 ; P. Bourdin, <i>Le Puy de Dôme sous le Directoire</i>, Clermont-Ferrand, 1990, p. 115]</p></small></div></div> | ||
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Version actuelle datée du 15 novembre 2016 à 11:05
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-- CHABRIER Jean-Baptiste* (Ambert, 16 novembre 1772 - ), fils de Jean, négociant du lieu, et de demoiselle Marie-Anne Suzon, est nommé le 4 nivôse par le district d’Ambert. D’une « taille de 5 pieds 1 pouce 9 lignes, cheveux et sourcils châtain brun, yeux gros et bleus, visage ovale, marqué de quelques grains de vérole », il est porté volontaire de la 1re réquisition le 2 floréal an II – 21 avril 1794 et requis pour le 4e bataillon envoyé en Vendée. « Convalescent », il réside alors chez lui.
Signataire de la pétition du 2 germinal, de retour à Ambert, le conseil général de la commune lui demande, le 7 prairial suivant, de s’expliquer sur les motifs de sa non réincorporation militaire : Chabrier fait valoir le décret du CIP enjoignant les élèves de l’école normale à retourner dans leurs districts respectifs afin d’y être employés au sein de l’Instruction publique. Il obtient ainsi de l’administration du département, en thermidor (juillet-août 1795), d’être libéré de ses obligations militaires au titre « d’élève de l’École normale » et postule en vain le mois suivant à un emploi au sein de l’École centrale. Candidat à un poste d’instituteur à Valcivières en messidor an IV (juin-juillet 1796), le jury d’instruction publique établit que « rentré dans ses foyers en prairial an III, il n’a pas été sans reproches dans les temps de la réaction. Comme bien d’autres il a commis des fautes et a favorisé par là les ennemis de la République ». Il fait alors déclaration de repentir : « Tous mes concitoyens rendront témoignage de mon patriotisme égaré. J’ai fait un écart, j’ai suivant un torrent, je reconnais mes erreurs. » Le Jury les met sur le compte de la jeunesse.
[AD Puy de Dôme – L 2751, L 2776, L 3050, L 2208, L 3057, L 3058 ; AN - C 338, dossier 1597 ; P. Bourdin, Le Puy de Dôme sous le Directoire, Clermont-Ferrand, 1990, p. 115]