Carre Pierre-Laurent

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- CARRE Pierre-Laurent (Paris, p. Saint-Etienne-du-Mont, 3 octobre 1758 – Vanves, 25 février 1825), pressenti le 1er frimaire par le district de Toulouse, n’est pas retenu. Recommandé par Paganel, il demande par une lettre datée du 8 frimaire suivant que l’arrêté de nomination du 3 frimaire soit de nouveau rédigé ; lettre à laquelle le conseil du district répond « qu’il rend hommage aux talents et au civisme de tous les citoyens inscrits ou officieusement présentés » et qu’il « aurait désiré pouvoir donner à ces citoyens les preuves des sentiments qu’il a conçu pour eux mais étant obligé de se renfermer dans les dispositions de la loi il a opéré sur les circonstances et sur l’état des candidats que parmi le nombre il s’est trouvé qui se rendant tous les jours utiles à leurs concitoyens que le déplacement aux [écoles normales] aurait pu porter atteinte et au bien public et [à] leur propre fortune il déclare enfin que le citoyen Carré chargé d’une pension où il élève des jeunes Républicains est de ce nombre quoiqu’il réunisse d’ailleurs toutes les qualités requises par la loi. »

Ancien élève du collège de La Marche à Paris où il obtient en 1776 un prix d’amplification française en rhétorique au Concours général, il est agrégé de la Faculté des Arts de Paris (section des Belles-Lettres) lorsqu’il devient membre, en 1783, au collège de Toulouse, de la congrégation de la doctrine chrétienne et où il se retrouve professeur de rhétorique lorsqu’il prête serment à la Constitution en 1790 avant d’exercer comme professeur de belles-lettres et d’éloquence à l’Institut Paganel.

Sources

[AD Haute Garonne – L 4260 f. 138 v°-139 v°, 140 r°, 154 ; L 992 pi. 40 ; AN – F17/1344/4 ; F17*/2181 n°157 ; F17/20344 (dossier de retraite) ; Almanach de l’Université, 1812, p.267 ; O. Devaux, La Pique et la Plume, l’enseignement à Toulouse pendant la Révolution, Toulouse, 1988, p. 35, 55]