Cadeot Jean-Baptiste

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- CADEOT Jean-Baptiste*, né à Lectoure (Gers), fils de Bertrand, propriétaire et de François Labarthe, est nommé le 6 frimaire par le district de Bourges. Âgé de 28 ans, ancien confrère de la Doctrine chrétienne, professeur de quatrième au collège de Bourges, il prête serment avec les autres professeurs en janvier 1791 et devient membre, la même année, de la Société des Amis de la Constitution de Bourges. Le 15 frimaire an II (5 décembre 1793), alors qu'il habite à Bourges rue de l'Unité, section du Bonnet-Rouge, il se marie avec Marie-Adélaïde Brunet, originaire de Montreuil-Bellay. Parmi les témoins de ce mariage, on note: Pierre-Anastase Torné, ex-membre de la congrégation de la Doctrine chrétienne, ex-député à l'Assemblée législative et ex-évêque constitutionnel du département du Cher, et Aignan-Joseph Sigaud de Lafond, professeur de physique expérimentale depuis son retour de la capitale en 1779, et qui sera ultérieurement professeur de physique à l'Ecole centrale du Cher, Pierre [Chaudru de] Raynal, administrateur du district de Bourges et ex-délégué du représentant en mission Goyre-Laplanche, qui est, lui aussi un ex-membre de la congrégation de la Doctrine chrétienne, puisqu'il enseigna la grammaire et les humanités de 1785 à 1790 au collège royal de La Flèche, puis les humanités et la rhétorique au collège de Bourges avant d'occuper la chaire de belles-lettres de l'Ecole centrale.

Arrivé à Paris le 23 frimaire, il s’installe d’abord avec son camarade C.-J. Chastain rue de la Loi (ci-devant rue Richelieu) avant de rejoindre avec lui l’hôtel garni du 485 de la rue de la Harpe où il obtient sa carte de sûreté « rouge ». On le retrouve ensuite parmi les signataires de la pétition du 2 germinal.

Sources

[AD Cher – L 348-3 ; AN - F7/4807 n°371 ; C 338, dossier 1597 ; M.C. Thierry de Brimont, M. de Puységur et l’Église de Bourges pendant la Révolution, 1789-1802, Bourges, 1896, p.91 ; M. Bruneau, Les débuts de la Révolution dans les départements du Cher et de l’Indre (1789-1791), Paris, 1902, p.258 et 370]