Bonnardot Jean-Baptiste

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- BONNARDOT Jean-Baptiste* (Beaune, 1750 – Beaune, 29 septembre 1824), est nommé le 27 pluviôse par le district de Beaune. Il est alors « instituteur » dans le collège de la commune.

Ordonné à Nevers (Nièvre), profès à Vendôme le 17 mars 1771 au sein de la congrégation des Bénédictins de Saint-Maur, il devient prieur de Saint-Laumer de Blois de 1788 à 1790 puis se retire à Saint-Benoît-sur-Loire (Loiret) en mai 1790 où il demeure jusqu’à son élection en mars 1791 à la cure constitutionnelle de Pommard. Il y abdique et remet ses lettres de prêtrise le 29 brumaire an II – 12 novembre 1793 : « Quand j’acceptai la cure de Pommard, c’était pour combattre le fanatisme et servir la liberté. Aujourd’hui que la Révolution est affermie sur des bases inébranlables, j’abdique des fonctions devenues inutiles, et ne veux plus d’autre titre que celui de citoyen. Vingt ans d’expérience me faisaient ambitionner la gloire d’être instituteur, la loi m’exclut : je me soumets quoi qu’il m’en coûte, mais je n’en serai pas moins le plus ardent ami de la Liberté et de l’Égalité. »

Signataire de la pétition du 17 floréal, de retour de l’école normale, il trouve à s’employer à Beaune en messidor an III (juin – juillet 1795) comme chef du Bureau des émigrés avec un traitement de 1800 livres et épouse le 26 fructidor suivant (12 septembre 1795) Marie-Thérèse Renaudot, fille d’un notaire de Gilly-les-Cîteaux. Domicilié à Beaune en 1817, il est connu comme négociant et demande au début de 1823 la régularisation de sa situation et de son mariage. Marié religieusement à Mavilly le 1er mai 1823 en présence de son condisciple et témoin J. Millot, il décède à Beaune l’année suivante.

Sources

[AD Côte d’Or - L 1332* f. 277 v° ; BM Dijon – Ms 3238 (1) f. 237 ; AN – F17/9558 ; F19/874 ; G. Charvin, p. 128 ; X. Maréchaux, n° 406]